
Refondation – La convention d’Andohalo rallie les suffrages
La Refondation fait son petit bonhomme de chemin. Partis et associations se bousculent au portillon pour approuver la Convention d’Andohalo.
La refondation séduit de plus en plus le microcosme politique. La Convention d’Andohalo signée, vendredi entre Edgard Razafindravahy, chef de file du parti ADN et plus d’une centaine de partis ou d’associations politiques regroupés au sein du Hetsika ho an’ny fanarenana ifotony (HFI) fait de plus en plus d’adeptes. Le Grand rassemblement des entités fédéralistes (GREF) et le parti Mandatehezan’ny Firaisam-pirenena ( Manda) ont également rejoint, hier, ceux qui sont convaincus de la nécessité de procéder à une refondation de la société avant d’organiser les élections excepté celles au niveau des fokontany. Leurs représentants, en l’occurrence Remi Weng Kotomanantsoa et Lalatiana Ravololomanana, ont signé les documents relatifs à la convention, hier, à Ankorondrano.
Les signataires sont convaincus du fait que l’œuvre commune à entamer est de redonner sa dignité au peuple souverain pour qu’on cesse de l’exploiter au sein d’un pouvoir détenu par un seul homme.
« Depuis 2013 , je ne cesse de déclarer que l’élection présidentielle au forceps n’apporte rien au pays. La refondation a les mêmes objectifs que notre vision du développe-
ment », se réjouit Lalatiana Ravololomanana, président de Manda.
Ouverture large
Le GREF est un grand parti qui a toujours véhiculé le fédéralisme. « C’est depuis 1991 que le peuple réclame le régime fédéral. Le moment est arrivé pour rassembler les moyens et les forces afin d’appliquer les projets de refondation pour sauver le pays », souligne Remi Weng Kotomanantsoa, coordinateur principal du Gref avec l’ancien pilote Jean de Dieu Lemena.
Le chef de file de l’ADN Edgard Razafindravahy a conforté l’importance de ce rassemblement autour de la refondation. « C’est capital d’avoir un point de vue commun concernant la refondation. Maintenant la prochaine étape serait de voir les aspects techniques pour assurer la réussite de ce projet », a-t-il annoncé.
Les portes de la refondation restent ouvertes aux associations et partis, quelle que soit leur nature, à la société civile ainsi et surtout qu’aux divers syndicats.