L’ADN responsabilise la communauté locale

Le parti Antoka sy Dinan’ny Nosy-Arche de la Nation, traduit ses engagements en actions. En particulier, celles ayant trait à l’environnement.

Des déclarations aux actions. Edgard Razafindravahy a présidé un atelier sur l’environnement lors du Congrès de l’International Libéral, à Andorre. Les résolutions prises ont été recueillies dans un « Manifesto », un véritable fil conducteur de tous les partis libéraux du monde entier. En droite ligne avec les principes de ce document, le parti a mis en place le concept « Écolobus ». Il s’agit d’un projet itinérant visant à promouvoir des éco-gestes et des éco-responsabilités.
Fidèle à ses principes, notamment celle de la proximité, le parti ADN s’est déployé, hier sur la RN2. Il s’agit de ramasser les sachets plastiques dans trois localités, à savoir Ambohi­mangakely, Ambohimalaza et Nandihizana Carion. Avec cette action, l’ADN envoie un message fort aux consommateurs ainsi qu’aux riverains de la RN2 : la prise de responsabilité à travers de petites actions faisables, ne nécessitant pas de financement conséquent, mais qui apportent un mieux-être visible et immédiat.
À cœur ouvert
En parallèle, une approche particulière a été menée à Ambohimalaza en faisant appel à la responsabilisation des enfants, citoyens de demain, à travers un concours de dessin sur la protection de l’environnement. Il faut à la fois éveiller la créativité des enfants et les promouvoir en ambassadeurs de la protection de l’environnement, comme l’a été Edgard Razafindravahy lors du Congrès des partis libéraux à Andorre.

En pareilles occasions, l’ADN ne manque pas d’échanger avec la population sur la vie de la Nation. À cœur ouvert, les habitants de ces trois localités ont évoqué sans retenue les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien. À travers l’expression de leur lassitude, l’idée de la nécessité de la refondation de la Nation grâce au « Federalisma sahaza » est souvent évoquée. Une idée partagée par le parti ADN.
Les débats politiques portent actuellement sur la présidentielle et la révision de la Constitution. Le parti ADN sort du lot en menant des actions concrètes avec un argument selon lequel les problèmes locaux peuvent être résolus localement. Cela rejoint, par ailleurs, l’éducation pour et par tous, véhiculée à travers l’École de la vie « Sekoly ambony ho an’ny vahoaka », promu dans le « Federalisma sahaza » du parti ADN.
Par ailleurs, des actions sociales ont été faites lors de la descente de l’équipe sur la RN2. A savoir des concours de dessins pour les enfants. Les meilleurs dessinateurs ont reçu des cahiers ADN à l’occasion de la rentrée scolaire.

Andry Rialintsalama

Formation – De jeunes politiciens affûtés

Des jeunes issus de différents partis ont reçu leur attestation. Ils sont désormais prêts à affronter les réalités de la vie politique du pays.

Trente trois participants. C’est le nombre des jeunes qui forment  la troisième promotion de l’Académie des partis politiques (ADP), dont la sortie  a eu lieu hier, à l’Hôtel Colbert. Issus de différents partis politiques, ils ont obtenu leur attestation après six mois de formation. Avec leur attestation, ils ont reçu un exemplaire de la Consti­tution et un livre comportant les différents volets de la formation qu’ils ont reçue.
Plusieurs partis politiques ont été représentés par les trente trois participants de l’ADP. Entre au­tres, Malagasy Miara Miainga (MMM), Freedom, Arema, Tiako i Madagasikara (TIM), Hery Vaovao hoan’i Mada­gasikara (HVM) ou encore Mapar.
Jimmy Ranitratsilo, membre du parti ADN (Arche de la Nation – Antoka sy Dinan’ny Nosy) a participé à cette formation et a honorablement représenté son parti. Selon lui, il faut appliquer ce qui leur a été inculqué. « Tout ce que l’on nous a enseigné ici ne doit pas rester une simple théorie », affirme-t-il, avant de soutenir que « des résultats concrets prouveront toutes les connaissances que l’on nous a enseignés ».
Par rapport à la situation politique actuelle du pays, Jimmy Ranitratsilo invite les jeunes à avoir le sens de la responsabilité.
« J’incite tous les jeunes de Madagascar à prendre des responsabilités par rapport à la situation actuelle qui prévaut dans le pays. Nous savons que la Nation est dans une position plus qu’inconfortable et nous sommes l’avenir du pays », martèle-t-il.

Bénéfique en tous points

Emil Kirjas : « Notre objectif est de porter les libéraux au pouvoir »

Avant de quitter Madagascar, Emil Kirjas a fait une brève rétrospective de son séjour. Invité par le parti ADN, le secrétaire général de l’International Liberal affirme que son objectif est toujours de soutenir ses membres à accéder au pouvoir dans leur pays pour appliquer les valeurs du libéralisme, selon son secrétaire général.

• Quel est le bilan de votre séjour à Madagascar ?
– C’était une semaine extraordinaire. À mon arrivée, j’ai dit que j’étais ici pour connaître les opportunités et les possibilités à la disposition du parti libéral qui est En Marche, qu’est le parti ADN. Et je quitte le pays avec l’inspiration et la motivation que vraiment, après les élections de 2018, nous allons avoir un parti libéral au pouvoir, ici à Madagascar. Nous avons rencontré des militants extraordinaires du parti dans les villages, dans les villes, avec le bureau politique, et la présidence de parti. Nous avons discuté de la stratégie politique, créée et basée sur nos valeurs.
• Vous avez aussi rencontré le président de la République, de quoi avez-vous parlé ?
– Oui, nous avons aussi eu une rencontre avec le président de la République, où nous avons fait passer le message conjoint de l’International Libéral et du parti ADN. C’est-à-dire que pour nous, tous les partis politiques doivent avoir au cœur de leur politique l’intérêt de la Nation, et particulièrement le progrès et le développement de la population de Madagascar. C’était le message clair, présenté par le parti ADN et l’International liberal au chef de l’État. Nous avons, du reste, exprimé au président de la République, qu’il peut compter en tant que chef de la Nation, sur l’International Liberal. Que nous sommes là, prêts à assister cette nation. Comme vous le savez, l’International Liberal est une grande famille des partis libéraux. Que lorsque des partis libéraux sont au pouvoir, les nations sont En Marche. Vous avez des exemples de pays où les libéraux sont au pouvoir, et où le progrès et le développement du pays sont vraiment clairs et durables. Nous avons également dit au président de la République qu’avec la présence du parti ADN au sein de l’International Liberal, on a retrouvé Madagascar sur le « map », la carte politique du monde. Avant cela, l’on n’a connu Madagascar que comme un pays pauvre en Afrique. Avec la présentation que le chef de file national du parti a fait lors du dernier congrès de la fédération (en mai), nous avons vu une lumière.
• Pourriez-vous nous en citer quelques-uns ?
– Vous avez vu la grande victoire des libéraux au Sénégal, il y a une semaine. Là-bas, il y a une stabilité politique, le progrès et le développement. Il y a aussi la Côte d’Ivoire, où les derniers chiffres disent que le progrès économique du pays est de plus de 8%. En cinq ou six ans, la politique de la Côte d’Ivoire, basée sur les valeurs libérales menant à un progrès économique durable, permet aux habitants du pays de mieux vivre. Nous voulons faire la même chose ici, à Madagascar, avec le parti ADN. L’appartenance du parti ADN à la grande famille de l’International Liberal est la garantie que la politique du parti, lorsqu’il sera au pouvoir, sera pour l’intérêt du pays.
• À Madagascar, nous comptons dans les trois-cent formations politiques. Qu’est-ce qui différencie le parti ADN des autres, pour l’avoir admis comme membre de l’International Liberal ?
– C’est une question dont nous avons également discuté avec le président de la République. J’ai aussi expliqué cela lors de notre meeting à Soavinandriana. J’ai dit, écoutons le programme et regardons le logo du parti ADN. Il nous donne vraiment l’espoir qu’il y a une nouvelle force politique dans ce pays, qui a basé son programme par rapport à des valeurs libérales. Il n’est pas nécessaire que le mot libéral soit inscrit sur le nom du parti. Mais les valeurs, le programme présenté par le chef de file national du parti aux autres militants, à nous au sein de l’International Liberal, nous ont donné l’espoir qu’ici, nous pouvons vraiment mettre en place une politique libérale.
• Cela voudrait-il donc dire qu’aucun autre parti, à Madagascar, ne véhicule et défend réellement les valeurs libérales ?
– Peut-être qu’il y en a parmi ces trois-cents formations politiques que vous avez dit. Il y en a qui basent leur projet sur les valeurs libérales. Mais lorsque l’on parle de parti, il faut des projets réels. Est-ce que c’est un parti qui veut et peut réellement être au pouvoir Est-ce que c’est un parti qui, vraiment, peut mettre en œuvre ses projets Est-ce que c’est un parti qui est en connexion avec une grande majorité de jeune Ces qualités, nous les avons vues chez le parti ADN.
• Vous avez dit au début de notre entretien que l’appartenance du parti ADN à l’International Liberal est déjà une garantie sur le fait que le parti, lorsqu’il sera au pouvoir, travaillera uniquement pour l’intérêt du pays. Concrètement, qu’est-ce que ce statut implique ?
– Je vais vous répondre avec une question. Est-ce que vous accepteriez de vous installer dans une maison, où les relations entre les membres de la famille qui y résident ne sont pas claires Est-ce que vous allez vous installer dans une maison où il n’y a aucune règle, où aucun principe n’est respecté Bien sûr que non. C’est la même chose avec les investisseurs, c’est la même chose avec les amis politiques. Ils ne s’installent que dans les pays où le système politique, les valeurs politiques sont claires. Pourquoi nous sommes là pour affirmer la garantie avant les élections, mais aussi, après les élections que la politique suivie par le parti ADN est basée sur nos valeurs.
• Selon vous, quelles sont les chances du parti ADN pour les élections ?
– Les élections ne sont que dans quatorze ou quinze mois. Mais ce que je peux dire, c’est que j’ai trouvé ici un parti En Marche. On a vu des exemples dans d’autres pays du monde, où des mouvements nouveaux, dynamiques, clairs, avec aucun bagage de corruption, ou de mauvaise pratique politique passée, étaient aussi En Marche, quatorze ou quinze mois avant les élections. Beaucoup de personnes ont douté de la capacité de ces mouvements à gagner les élections. Les résultats ont été particulièrement positifs pour ces exemples. Nous croyons qu’il y a aussi cette opportunité à Madagascar. Et avec le parti ADN, nous devons la saisir.
• Le fait qu’il soit soutenu par l’International Liberal augmente-t-il les chances du parti ADN ?
– La réussite d’une campagne électorale dépend du travail du parti au sein de la population, des citoyens, des électeurs. Ce que nous pouvons faire est d’assister à la création de la stratégie et en matière d’échanges politiques pour avoir le meilleur programme politique à présenter à la population. Mais, ce sera à la population malgache de décider si la campagne électorale a été une réussite ou non.
• Pour Madagascar, quel est l’intérêt d’avoir un parti politique membre de l’International Liberal ?
– Notre objectif est toujours d’appuyer les libéraux à prendre le pouvoir, parce que lorsque vous êtes au pouvoir, vous avez l’opportunité de montrer la différence entre les formations qui suivent les valeurs du libéralisme et celles qui travaillent sans idéologie, ou qui véhiculent d’autres idéologies comme le socialisme, par exemple. En Afrique, la plupart des pays pauvres ont été dirigés par des socialistes. Nous sommes donc là pour prendre le pouvoir, pour changer la vie des personnes, pour avoir des populations riches et heureuses.

Un an avant les élections – Le parti ADN est en marche 

Une séance de travail s’est tenue hier, entre le bureau politique du parti ADN et le secrétaire général de l’International Liberal. Il a été question de la stratégie électorale de la formation politique.

Prêt au combat. À un peu plus d’un an des élections de fin de mandat des élus, à l’issue des votes de 2013, le parti Antoka sy dinan’ny Nosy – Arche de la nation (ADN), est en ordre de bataille afin d’être fin prêt pour les prochaines échéances électorales.
La visite d’Emil Kirjas, secrétaire général de l’Inter­national Liberal à Mada­gascar, est justement l’occa­sion pour la formation libérale malgache de peaufiner la tactique à mettre en place, afin d’arriver en pole position à l’issue des scrutins. Une réunion stratégique entre le bureau politique du parti ADN et son hôte macédonien s’est tenue durant tout l’après-midi, jusqu’en début de soirée, hier, au siège du parti à Ankorondrano.
Comme l’a expliqué le secrétaire général de la fédé­ration mondiale des entités politiques libérales, « la réunion d’aujourd’hui, est une réflexion stratégique pour la campagne électorale au niveau politique et programmatique, pour préparer le parti, non seulement pour la campagne, mais aussi pour la gouvernance ». L’objectif de tout parti politique est aussi de conquérir le pouvoir. Et comme il a été affirmé durant la réunion d’hier, l’Arche de la Nation est prête pour le combat électoral.
À l’issue de la séance de travail, le secrétaire général de l’International Libéral n’a pas tari d’optimisme quant aux chances du parti ADN à conquérir le pouvoir. « Il y a un sentiment que l’espoir et la confiance sont déjà là », a-t-il souligné. Durant les échanges, l’invité du parti libéral malgache a, en effet, martelé que « une bonne idée sans conviction, ne peut pas gagner des élections ».
Des idées et de la conviction pour les défendre et convaincre ses concitoyens d’y adhérer, le bureau politique de l’Arche de la nation n’en manque pas, et l’a affirmé à son hôte hier, comme le Fédéralisme « Sahaza ».

Pour l’avenir du pays
Arrivé à Madagascar dans la soirée de jeudi, le secrétaire général de la fédération internationale des libéraux est à Madagascar, pour débattre et échanger avec « ses amis et collègues de l’ADN », pour voir ce que l’International libéral peut leur apporter sur le plan politique et afin d’améliorer la vie des citoyens malgaches.
Une visite qui vise aussi à capitaliser les opportunités ouvertes par l’appartenance du parti ADN à la fédération mondiale des libéraux. Ne lésinant pas sur l’enthousiasme, Emil Kirjas a réaffirmé le fait que l’Inter­national Liberal sera derrière le parti ADN, notam­ment lors des joutes électorales. Durant la réunion stratégique d’hier, les expériences acquises par l’International Liberal, dans des processus électoraux dans d’autres pays, ont été soulevées afin d’éviter toute fausse note dans le combat qu’il engagera pour sortir vainqueur de la bataille électorale.
De la présence sur terrain, l’intensification des actions déjà engagées, jusqu’à la question du financement d’une campagne élec­torale, ou encore la posture du parti vis-à-vis de ses concurrents dans l’arène politique, toutes les questions afin que l’Arche de la Nation soit fin prête le moment venu ont été soulevés et débattus hier. « Ce que nous faisons ici, ce n’est pas juste pour quelques mois, mais aussi pour l’avenir du pays », a du reste soutenu l’ancien ministre macédonien.
La réunion stratégique entre le bureau politique du parti ADN et le secrétaire général de l’International Liberal a aussi été une manière de se préparer à la gouvernance après les élections. « Il faut que la population sache que le parti est prêt à gouverner », a souligné Emil Kirjas. Là encore, il a été dit que « le gouvernement libéral pourra compter sur le soutien de ses amis libéraux dans le monde pour réussir ». L’Arche est en marche.

Garry Fabrice Ranaivoson

Conférence des Jeunes ADN : « La jeunesse et la politique »

La « politique », difficile à aborder quand nous sommes en face des jeunes. Ce n’est pas seulement le cas de Madagascar mais presque dans tous les pays du monde. Certes, nous reconnaissons une avancée dans les pays développés sur la participation des jeunes à la politique, mais entendons-nous bien, les blocages existent bel et bien surtout dans les pays en voie de développement comme Madagascar.

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A l’occasion de la journée mondiale de la jeunesse et afin d’expliquer cette situation, étaler au grand jour ce désintéressement de la jeunesse face à la « politique », recevoir les opinions des jeunes sur ce sujet et surtout apporter des solutions, le mouvement des jeunes ADN a organisé une conférence débat, portant sur le thème : « la jeunesse et la politique : les enjeux et les blocages » qui a eu lieu ce 26 juillet 2017 à l’Aumônerie Catholique d’Ankatso. Les jeunes ont invité le professeur André Rasolo, professeur en sociologie politique, des jeunes étudiants, Fy Rapanoelina, Vice-Président de l’association des Etudiants de l’INTH, Michael Andriatsimba, Etudiant en sociologie et Andry Andriamandroso, enseignant chercheur et représentant des jeunes ADN.
Le déroulement de la conférence s’est fait en trois parties : les blocages qui empêchent les jeunes de devenir des acteurs principaux de la vie politique, les solutions pour que les jeunes s’intéressent à la politique et la séance de questions-réponses avec l’assistance composée de jeunes.

Lors de la conférence, les jeunes ADN ont projeté une vidéo recueillant l’opinion des jeunes universitaire sur la participation de la jeunesse à la politique. 4 sur 5 des jeunes interviewés sont tous désintéressés à la politique. Face à ce constat amer, André Rasolo a affirmé que le paysage politique à Madagascar est l’un des facteurs de blocages des jeunes. « Nous avons plus de 300 partis politiques à Madagascar et la majorité d’entre eux n’a pas de visions claire, ni d’une idéologie bien définie » : a-t-il ajouté. Un avis partagé par Fy Rapanoelina : « c’est la société qui empêche les jeunes de devenir des acteurs clés dans la vie politique ». Michael Andriatsimba, de son côté, a souligné que les jeunes n’ont plus confiance en la politique et surtout les politiciens vu les pratiques politiques malsaines qui se sont succédées.

Quant au représentant des jeunes ADN, Andry Andriamandroso, il a affirmé que le problème se situe dans le mode de fonctionnement des autres partis qui n’ont aucune formation pour les jeunes, ce qui n’est pas le cas du parti ADN. Au sein de l’ADN, la formation des jeunes est primordiale. Jeune bien formé équivaut à un jeune mieux éduqué et prêt à prendre des grandes responsabilités.

Face à ces blocages, les intervenants ont avancé des solutions afin de convaincre la jeunesse à s’intéresser beaucoup plus à la politique. Les 4 intervenants se sont mis d’accord sur l’importance de la formation, éducation dans les partis politiques. Le professeur André Rasolo a proposé la refonte de la structure des partis politiques à Madagascar. « Il faut le plus vite possible regrouper les partis de même idéologie et vision en un seul parti » a-t-il avancé.
Le jeune ADN, quant à lui, a avancé la structure du mouvement des jeunes ADN comme solution. « Ce mouvement incite les jeunes avec des idées mais pas de culte de personnalité. Au sein du réseau des jeunes ADN, les membres sont d’abord convaincus de la vision et de l’idéologie du parti. Nous avons déjà un plan d’action et nous sommes actuellement en pleine étude sur l’élaboration du programme des jeunes ADN. Nos membres suivent également des formations sur la vie politique, le leadership et sur tous les domaines qui touchent le monde politique » a ajouté Andry Andriamandroso.

Après l’intervention des participants, place à la séance de questions-réponses avec l’assistance. Des questions sur la participation des jeunes à la politique, les avantages de la jeunesse dans la politique et les missions des jeunes au sein d’un parti politique.
Nous remercions toutes les parties prenantes de cette conférence, surtout les intervenants.
A la prochaine !

La Grande famille ADN : Tous derrière le Chef de file !

Le mois de Juillet 2015, le parti ADN a vu le jour à Antsirabe grâce à la cohésion d’un groupe de personne qui a soutenu Edgard Razafindravahy, lors de l’élection présidentielle de 2013. Des mois plus tard, le groupe de personne s’est élargi à travers la Grande Ile et même à l’étranger avec le soutien de la diaspora Malgache. Le parti ADN est devenu un parti international et membre d’un grand réseau mondial, l’Internationale Libérale.

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70e anniversaire de l’Internationale Liberale à Andorre

Aujourd’hui, soutenant un objectif commun, la mise en place du « Federalisme Sahaza », la grande famille ADN avance lentement mais sûrement. Suite au lacement du livre : « Refondation de la Nation – Federalisme Sahaza : Pourquoi ? Comment ? », les Conférences Régionales dans le but de faire sortir les constitutions des Etats Fédérés s’enchaînent dans les régions de Madagascar. Le parti a débuté la Conférence dans la Région d’Alaotra Mangoro, le mois de Mai 2017.

Conférence Régionale à Alaotra Mangoro

Par ailleurs, les activités du mouvement des jeunes ADN et de l’association des femmes ADN ne cessent de se multiplier. Pas plus tard qu’avant-hier, les jeunes ADN ont organisé une journée de don de sang à l’HJRA. Vu le nombre des malades qui ont besoins de transfusion sanguine, les jeunes ADN se sont mobilisés pour venir en aide ces personnes en danger. Ce don de sang fait partie des activités qui figurent dans le plan d’action 2017 des Jeunes ADN.

Don de sang à l’HJRA

Les activités et le recrutement des membres ne se limitent pas sur le territoire de Madagascar mais aussi à travers le monde, ne citant qu’en France, en Allemagne, au Danemark, au Canada et en Afrique du Sud. L’équipe ADN France a rencontré le Chef de File National, Edgard Razafindravahy, à Paris, Jeudi dernier. Une rencontre riche en échange et partage. Les membres de la Diaspora Malgache vivant en France, ont montré leur soutien dans la mise en place du système fédéralisme approprié pour Madagascar. A noter que les membres du parti ADN France sont natifs de plusieurs régions de Madagascar.

Les membres de la Diaspora Malgache en France avec le Chef de File du parti ADN

Nous encourageons l’effort entrepris par toute l’équipe à travers la grande île et surtout celle à l’étranger. Une grande famille qui agit ensemble pour l’avenir de Madagascar. Ici ou là-bas, nous sommes tous concernés.

Canard enragé

Tantôt victime d’un AVC, tantôt ministre du Commerce, tantôt embauché comme coursier à Iavoloha, tantôt en faillite, tantôt parmi les plus grosses fortunes du pays selon le très sérieux magazine Forbes.On aura tout lu, tout entendu, tout vu dans les canards, sur les ondes, dans les réseaux sociaux concernant Edgard Razafindravahy ces derniers temps. C’est a l’image du journalisme du pays où tout le monde connaît les informations sur quelqu’un sauf l’intéressé. Il arrive même qu’on annonce la mort d’une personne dans les pages nécrologiques sans qu’elle soit avisée. C’est un appel hasardeux pour recouper qui lui apprend la mauvaise nouvelle. Elle n’osera pas demander une rectification encore moins porter plainte de peur d’être taxée de fossoyeur de la liberté d’expression. Pire, elle voit ses comptes bancaires bloqués suite à l’annonce et devra fournir un certificat de retour à la vie décerné par le president de la commission de résurrection nationale pour pouvoir les utiliser.
C’est pratiquement devenu une règle de citer voire d’accuser des noms dans les journaux de manière gratuite sans prendre la peine de demander la dernière volonté de celui que l’on va assassiner avec une plume acérée au curare. C’est pourtant une règle d’or que l’on apprend en cours élémentaire première année de journalisme. Un démenti, un droit de réponse n’effacera pas le mal commis par un support dont les inepties sont prises pour paroles d’évangile par un lectorat et un électorat qui ont du mal à distinguer un journal d’un chiffon. Une plainte pour diffamation se terminera par une mobilisation de la confrérie pour atteinte à la la liberté d’expression.
Untel est le champion du trafic de bois de rose, untel a tue des exploitants miniers, untel a construit un immeuble de vingt étages et on en passe et des meilleurs. Des ” grands dossiers d’investigation ” en béton auxquels manquent l’avis de ceux que l’on veut dénigrer et salir.
Si l’élection présidentielle a lieu maintenant, Edgard Razafindravahy aura fait sans campagne sans bourse délier. Il n’a jamais eu la une des titres qui lui ont en aversion que maintenant bien qu’on parle de lui en mal plutôt qu’en bien et avec des informations de caniveau et même si on n’a jamais entendu son nom dans les différents trafics qui défraient les chroniques.
À croire qu’Edgard Razafindravahy est l’homme à battre et à abattre. Ses prises de position dérangent comme s’il était devenu le personnage le plus important du pays alors qu’on a l’habitude de le traiter avec sarcasme et mépris. Comme s’il lui était interdit d’aller à gauche ou à droite comme bon lui semble. Comme si c’était un crime de prendre une quelconque position, comme s’il était obligé de suivre une tendance plutôt qu’une autre. En tout cas il n’est pas le premier a changer d’avis pour une raison ou une autre. Tous les politiciens déplacent leur pion selon leur objectif en conformité avec leurs convictions. On ne pourra pas leur en vouloir .
Pour le moment, ses convictions et celles de son parti restent inchangées comme il vient de le souligner dans une récente déclaration. Et d’ailleurs cela ne regarde que lui et ses partisans convaincus de la justesse de ses idées, de l’opportunité de sa position. Personne n’a le droit de le condamner de ce qu’il a envie de faire. Ce n’est pas pire que les parlementaires élus sous une couleur et qui changent de mandat en cours de mandat. La presse se montre plutôt bienveillante à leurs égards et particulièrement haineuse et agressive vis-à-vis de Razafindravahy. Que ceux dont sa position dérange lèvent la main.

Sylvain Ranjalahy