Tournée politique – L’ADN à l’écoute des cris de la population

Des appels au secours qui ont trouvé écho et qui devraient arriver jusqu’aux palais présidentiels, mais aussi jusqu’à toutes les autres institutions. En tournée dans le Vakinankaratra et dans le Menabe du 30 mars au 2 avril, Edgard Razafindravahy, chef de file du parti Antoka sy Dinan’ny Nosy (ADN), leur a promis qu’il ferait en sorte que leur appel soit entendu par les autorités. De Betafo à Mahabo, en passant par Ankazomiriotra, Mandoto, Antanambao Ambary, Anjoma Ramartina, Dabolava, Ankiranomena, Miandrivazo, Ambatolahy, Malaimbandy et Ankilizato, l’insécurité, le chômage et la faiblesse du coût des produits locaux ont été les principaux  problèmes soulevés par les habitants.

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Edgard Razafindravahy, chef de file de l’ADN, invite les habitants de Betafo, commune productrice, à exploiter eux-mêmes les ressources et les richesses de leur localité

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A Ankazomiriotra, l’ADN a été accueilli par les notables locaux 

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Des artisans de Morondava heureux d’inviter le chef
de file de l’ADN à partager avec eux le peu qu’ils ont, à titre
de reconnaissance.

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Edgard Razafindravahy ne s’est pas dérobé aux questions, parfois délicates, posées par les Morondaviens

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Edgard Razafindravahy promet de guider les membres de l’ADN sur le chemin qui mène vers le succès et la victoire

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Edgard Razafindravahy a donné le coup d’envoi de la finale du tournoi de foot ADN organisé par l’antenne de Miandrivazo du parti

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Les femmes d’Ankazomirotra avides de découvrir le projet de société et le programme de réalisation de ce projet

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L’insécurité était l’un principaux sujets débattus au Tranompokonolona de Mandoto qui était trop exigu pour ceux qui souhaitaient écouter les discours des dirigeants nationaux de l’ADN.

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A Dabolava, l’ADN a été chaleureusement accueilli par les autorités locales et les habitants

Photos : RTA Antsirabe

In l’Express de Madagascar du 08 Avril 2016

 

 

ADN convié à l’International Libéral

L’appui du parti danois au pouvoir, Venstre, a donné des ailes à l’ADN qui sera présent à la rencontre des grands partis libéraux.

Un mois seulement après la signature d’un accord de coopération entre le parti danois au pouvoir Venstre et le parti ADN (Antoka sy ny Dinan’ny Nosy), le parti emmené par Edgard Razafindravahy fait un pas de plus vers une reconnaissance internationale. Le parti est en effet convié à participer à la rencontre internationale des partis libéraux, l’International Liberal (IL) qui se tiendra en Géorgie du 19 au 22 mai 2016. « Cette invitation est la reconnaissance des valeurs du parti, prouvant sa maturité par le respect de la parole donnée dans une politique vraie. D’autant plus que ce n’est pas aisé d’entrer dans cette grande famille de l’Interna­tional Liberal» a confié le chef de file du parti ADN, Edgard  Razafindravahy.
La coopération entre le parti Venstre et ADN a permis le développement du mouvement libéral, autant à Madagascar que sur la scène internationale.
Le parti Venstre renforcera son appui au parti ADN lors de cette rencontre à  Tblisi, en Géorgie. Un appui de taille pour le parti ADN pour son intégration dans la grande famille IL, dont le comité exécutif se réunira au Maroc en novembre.
Le parti Venstre qui poursuit sa tournée dans la région est passé en visite officielle au Mali au début du mois de mars. Durant cette visite, Michael Aastrup Jensen a renforcé son soutien à ce pays d’Afrique qui oeuvre pour instaurer la paix et la réconciliation, lors de sa rencontre avec le président Malien Ibrahim Boubacar Keita.

Bodo Voahangy

Vie de parti – Le parti ADN encourage l’entrepreneuriat local

Le chef de file de l’ADN invite les populations à investir ensemble dans des projets qui valorisent les ressources de leurs localités.

«Ne compter que sur ses propres efforts et ne plus rien attendre ni espérer des autorités ». Le discours du parti Antoka sy Dinan’ny Nosy (ADN – Arche de la Nation) est immuable. Pour cette formation politique libérale-démocrate, les populations doivent trouver elles-mêmes les solutions aux difficultés qu’elles rencontrent au quotidien.
« Si nous continuons à attendre la moindre petite chose de la part de l’État et des dirigeants politiques, nous risquons toujours d’être déçus », a martelé Edgard Razafindravahy, chef de file de l’ADN, durant ses rencontres avec les habitants des communes et villages bordant les routes nationales 34 et 35, la semaine dernière.
À ces populations démunies, le leader de l’ADN recommande l’unité et la solidarité dans la gestion des richesses naturelles dont regorgent leurs régions.
« Nous devons unir nos forces et nous entendre sur la manière de gérer et d’exploiter nos ressources », a-t-il déclaré aux habitants des régions productrices de l’ouest du Vakinankaratra et du Menabe.
Il recommande ainsi aux familles de se mettre d’accord et de se lancer à dix ou à vingt dans un investissement utile à leur localité.
« Si nous nous mettons ensemble, nous pouvons lancer notre propre entreprise, mais nous pouvons aussi nous approvisionner nous-mêmes en énergie sans attendre que quelqu’un  le fasse à notre place », explique-t-il.
Pour Edgard Razafindravahy, les populations locales sont d’ailleurs les seules à connaître les usines qui conviennent à leurs localités, et dont elles ont besoin pour transformer les produits du terroir. « C’est nous qui savons ce qui nous manque, et ce que nous pouvons réaliser avec nos produits locaux », souligne-t-il, insistant sur la nécessité de mettre en valeur les richesses de chaque localité.
Prenant des exemples adaptés à chaque escale, il a ainsi fait miroiter devant les habitants de Dabolava les avantages de la professionnalisation de la filière or, dans cette commune aurifère du district de Miandri­vazo, dans le Menabe. « Il n’est pas impossible que l’or soit transformé ici. Il nous suffit de former nos enfants, et nous pourrions fonder des joailleries et des bijouteries ici », a-t-il lancé, enthousiaste.

Prise de conscience
Ayant déjà été un homme d’affaires à succès, puis dirigeant de collectivités décentralisées en tant que président de conseil communal, et premier magistrat de la capitale, le chef de file de l’ADN se dit prêt à soutenir les initiatives à travers des partages de connaissances et des échanges d’expériences. « Ayant réussi grâce au soutien des autres, je me fais un devoir de soutenir aussi les initiatives qui aideront au développement », professe-t-il.
Edgard Razafindravahy a ainsi invité les habitants des différentes localités qu’il a visitées à bien définir leurs visions, à déterminer les objectifs qu’ils souhaitent atteindre, puis à tracer les grandes lignes des stratégies à suivre. « Une fois que les projets sont bien ficelés, nous pouvons facilement trouver les moyens pour financer leur mise en œuvre. L’ADN est là pour vous aider à finaliser puis à réaliser vos projets », a-t-il indiqué.
Le leader de l’ADN estime que les projets auront toujours du mal à décoller si les bénéficiaires ne se les approprient pas. « Nous devons être conscients que ces richesses nous appartiennent. C’est seulement ainsi que nous pouvons nous assurer de bien les gérer », a-t-il insisté à Betafo.
Il en appelle également au courage et à l’audace des populations pour prendre en main l’exploitation des ressources de leurs localités. « C’est ainsi que nous pouvons triompher », martèle-t-il, reprenant le slogan du parti, « Nous tous, ensemble, devons gagner ».
Durant sa tournée le long des RN34 et 35, l’équipe de l’ADN n’a eu de cesse de rappeler les avantages de l’entrepreneuriat local, de la solidarité et de l’unité entre les villageois. Outre la création d’emplois et la valorisation des produits du terroir, « cela ramènera aussi nos enfants dans le droit chemin parce que leur vie connaîtra une amélioration, et l’insécurité ne sera plus qu’un mauvais souvenir », conclut Edgard Razafindravahy.

Express de Madagascar du 06/04/2016

Célébration de la journée du 08 Mars à Beraketa

La population locale de Beraketa a célébré avec joie la journée mondiale des droits de la femme. Les femmes et hommes ADN ont participé activement à cette célébration.

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Comme chaque année, les gens de Beraketa se sont donnés rendez vous avec les autorités locales conduites par Mr Pelthin Jaomila, Maire de Beraketa, afin d’honorer ensemble cette journée comme elle se doit.

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Cette année, nous avons constaté la présence massive des hommes. Ces derniers ont montré leur appui et leur soutien aux femmes.

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Vives les femmes Malgaches!
Vivement la prochaine célébration.

Page d’accueil de Michael Aastrup Jensen sur Madagascar

La semaine dernière, le député local Michael Aastrup Jensen a été à Madagascar pour démarrer une collaboration entre le Parti libéral du pays et le VENSTRE. La visite a été largement couverte par les médias locaux, car il est rare que les partis politiques du pays cherchent de l’aide et de l’inspiration à l’étranger.

«Cela a été très excitant de suivre le Parti libéral Malgache, la semaine dernière. Du côté danois, nous pouvons contribuer fortement quand il s’agit d’engagement volontaire et de l’implication des jeunes dans l’élaboration des politiques. Nos hôtes ont certainement exprimé que la brève visite du Parti libéral Danois dans la Grande Ile était une source d’inspiration énorme dans le travail pour renforcer la démocratie dans le pays  » a déclaré Michael Aastrup Jensen.

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Michael Aastrup Jensen a été invité par le Chef de File du Parti libéral ADN, Edgard Razafindravahy. Il a été plusieurs fois au Danemark et est très préoccupé par la pensée de Grundtvig et le mouvement de l’école secondaire. C’est pour cela qu’il a choisi le Danemark et le VENSTRE comme partenaire.

 » La politique se fait très différemment à Madagascar qu’au Danemark, et l’intérêt des médias locaux lors de la visite a été écrasante. Il n’y a pratiquement pas d’infrastructure dans le pays, les moyens de transports à quatre roues motrices sont fortement utilisés avec des routes sinueuses. Pourtant, c’est très utile lorsque vous rencontrez des gens qui ont effectué un trajet de deux jours pour assister à une réunion politique dans le but de savoir un peu plus sur un pays lointain appelé le Danemark » a déclaré Michael Aastrup Jensen.

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Madagascar est la quatrième plus grande île du monde, située au large de la côte de l’Afrique orientale. Le pays est une ancienne colonie française. Depuis son indépendance en 1960, il a été caractérisé par l’instabilité politique et l’extrême pauvreté. Le dernier coup d’Etat était en 2009, mais au cours des dernières années, le pays tend de plus en plus vers une tendance plus démocratique.

Traduction en français de l’article sur le Site Web de « Michael Aastrup Jensen: http://www.michaelaastrup.dk/michael_aastrup_jensen_rydder_forsiden

20 février 2016 Comments are off admin

Signature de convention de partenariat avec le parti Venstre

Le parti ADN a signé une convention de coopération avec « Venstre ». La ferveur et la sincérité des valeurs et de l’engagement de la formation conduite par Edgard Razafindravahy ont convaincu le parti au pouvoir danois.

Pour la première fois à Madagascar, une convention de partenariat avec un parti étranger se fait en public et de manière transparente. Hier, au dôme RTA Ankorondrano, une convention de coopération entre le parti « Antoka sy Dinan’ny Nosy – Arche De la Nation » (ADN), conduite par Edgard Razafindravahy, et le « Venstre », formation au pouvoir au Danemark, représenté par Michael Aastrup Jensen, parlementaire, porte-parole et en charge des relations internationales du parti.

Un événement qui s’est déroulé devant un parterre de représentants de groupes parlementaires et d’entités politiques, ainsi que, de dizaines de journalistes. « La transparence est nécessaire dans les affaires publiques. C’est pourquoi nous avons fait la signature devant la presse, pour qu’elle soit connue du public », déclare Edgard Razafindravahy, chef de file du parti ADN, soulignant que la transparence est l’un des socles de la pratique politique et de la conduite des affaires étatiques au Danemark.

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Le Danemark est une référence mondiale en matière de lutte contre la corruption, de bonne gouvernance et d’État de droit. Le parti « Venstre », quant à lui, est un exemple à suivre en matière d’implication de la population locale, notamment, dans les prises de décisions sur l’orientation politique du pays, comme en matière de politique énergétique, par exemple.
Dans cet esprit de transparence, par ailleurs, une conférence de presse s’est tenue à l’issue de la signature et des discours officiels. L’occasion pour les journalistes d’aller vers des questions relativement épineux. Le porte-parole de « Venstre », explique, notamment, le choix d’une collaboration avec le parti ADN par l’attachement de son parti aux valeurs libérales. « Nous supportons seulement les partis en qui nous avons confiance, qui ont des valeurs et la détermination de les appliquer. Nous ressentons cette ferveur, pour développer votre pays chez le parti ADN », affirme le parlementaire danois. Le développement par la base dans le respect de la liberté individuelle, le développement humain, équitable et durable, la démocratie appliquée dans la gestion quotidienne de la société, sont autant de valeurs que les deux formations politiques partagent.

« Lorsque vous avez un engagement, des valeurs, un sens moral et de l’éthique, vous pouvez compter sur l’appui des autres. Nous nous engageons pour une nouvelle pratique politique, nous allons tout faire pour ne pas décevoir, ni trahir qui que ce soit, nous allons essayer autant que faire se peut d’éduquer nos concitoyens. C’est ça le parti ADN », soutient Edgard Razafindravahy.
La lutte contre la corruption et la transparence sont aussi des points de convergence des engagements des deux partis politiques. La convention signée, hier, lie les deux formations d’idéologie libérable démocrate dans la réalisation de projets communs et dans une optique d’échanges et de partage d’expérience. Le parti « Venstre », compte aussi, appuyer le parti « Antoka sy Dinan’ny Nosy – Arche De la nation », pour intégrer l’Internationale libérale.
Dans son discours, Michael Aastrup Jensen a indiqué, par ailleurs, que « la signature de cette convention de coopération implique un soutien, lors des élections, pour dire non à la corruption et oui au développement ».
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Le sujet de la participation du parti ADN aux élections, notamment, à la présidentielle a été abordé par les journalistes. « C’est une voie incontournable pour toute formation politique. Il est logique que l’on souhaite briguer le pouvoir pour pouvoir appliquer notre programme politique », réplique Edgard Razafindravahy. Le chef de file du parti ADN ajoute, néanmoins, que la joute électorale de 2018 n’est pas sa priorité. « Les élections ne sont, toutefois, pas ma priorité, car je considère qu’il y a encore plusieurs choses plus importantes à faire pour redresser le pays, notamment, la base. La nécessité d’une refondation comme le rappelle systématiquement la radio Antsiva. Ma priorité est de trouver le système politique adéquat pour le pays », souligne t-il.

Sur Salangalanga et Ny Marina – Edgard Razafindravahy réclame la vérité

Le chef de file du parti ADN réclame la vérité sur les sujets brûlants où de hauts responsables étatiques sont pointés du doigt. Face à la situation du pays, il avance la refondation à partir de la base comme solution.

Des comptes. C’est ce que le citoyen lambda réclame à l’État dans ses activités, que ce soit dans les actions de développement, les réformes engagées, ou encore la lutte contre les maux qui gangrènent la société, comme les trafics illicites et l’insécurité. Une obligation de redevabilité et de la transparence à l’égard des citoyens, qui semble, pourtant, toujours absente dans les mœurs des responsables étatiques et administratifs.
L’année passée et jusqu’en ce début d’année, des proches du président de la Répu­blique, de hauts responsables étatiques, des mem­bres du corps de la magistrature, de hauts responsables ou d’éléments des forces de l’ordre, sont éclaboussés par des affaires brûlantes, comme les trafics ou les actes de grand banditisme. Jusqu’ici, outre des démentis verbaux, ou par le biais de correspondances officielles ou diplomatiques laconiques, écartant l’implication des personnalités ou catégories de personnalités mises en cause, aucune véritable explication sur les tenants et aboutissants des dossiers n’est donnée aux citoyens.
Face à cette situation, en tant que citoyen, Edgard Razafindravahy, chef de file du parti « Arche de la Nation – Antoka sy dinan’ny Nosy » (ADN), réclame toute la vérité. « Dites-nous la vérité », réclame l’homme politique, sur l’émission conjointe de « Salan­galanga » et « Ny marina », diffusée hier, sur la Radio télévision Anala­manga (RTA), la radio Antsiva et Radio Tana. « Souvent des informations sont relayées par la presse, avec des noms de personnalités ou de catégorie de personnalités sans qu’aucune explication ne soit donnée par les responsables. Ce qui crée des doutes chez le citoyen », explique-t-il.
Refondation
En tant que patron de presse, Edgard Razafin­dravahy lance même que « si les informations sont fausses, prouvez-le, montrez que nous sommes dans un État de droit, appliquez la loi, mais ne laissez pas la population dans le doute. »
La loi autorise, en effet, l’engagement de poursuite judiciaire contre les auteurs de diffusion de fausses nouvelles. Ce qui implique, néanmoins, l’ouverture d’une enquête judiciaire. Dans les sujets brûlants, l’ouverture d’une enquête sur la véracité d’une information, pourrait permettre de mener à terme les dossiers, d’en connaître les réels tenants et aboutissants et même de débusquer les responsables. Ce qui éviterait de se dédouaner, par le biais d’une simple déclaration publique qui coupe court à toute piste d’investigation, ou de tuer une affaire dans l’œuf, sans aucune enquête, en jouant sur le temps.
À cause de ce scepticisme sur la moralité des responsables étatiques et administratifs, l’absence de confiance de la population est palpable. Aussi, les actions étatiques n’obtiennent-elles pas l’adhésion populaire. Le pouvoir, confronté à des difficultés économiques et sociales, mais également, occupé à en découdre dans les bras de fer politiques, peine à briller dans sa mission de développement.
Face au bourbier actuel, alors que le pays s’enlise dans les maux de la pauvreté, Edgard Razafindravahy demande aux tenants du pouvoir : « Arrêtez de vous entêter. » Pour le chef du parti ADN, les dirigeants ne sont plus à même de relever le défi de la lutte contre la pauvreté et les maux de la société. Comme solution, l’homme politique propose de procéder à une refondation à partir de la base.
« Je lance un appel au président de la République, procédons à la refondation, revenons à la base, consultons la base. Élisons les réels représentants des fokontany, réglons les problèmes de ce pays, arrêtons les affrontements politiques », insiste Edgard Razafin­dravahy. Dans son explication, le chef de file du parti ADN indique, aussi, la voie à suivre pour y parvenir, c’est-à-dire un changement de Constitution. « Organisons un référendum constitutionnel, changeons cette Constitution. Tous les analystes et intellectuels s’accordent sur le fait qu’elle est l’une des raisons qui empêchent l’avancée du pays », soutient-il dans l’émission conjointe de « Salangalanga » et « Ny marina ».

15 décembre 2015 Comments are off adn

Sofia – L’ADN redonne sa dignité au citoyen

Ne promettant rien de plus que ce qu’il peut donner à une population fatiguée d’entendre de vaines promesses et d’attendre un développement hypothétique, l’ADN (Arche de la Nation) séduit et convainc. Les demandes d’adhésion ont afflué dans la Sofia où le parti était en tournée la semaine dernière.

Bénédiction. C’est ainsi que les habitants de Sofia ont accueilli la semaine dernière la visite de la délégation de l’Arche de la Nation (ADN) conduite par son chef de file, Edgard Razafindravahy, dans leur région. Alors que les autorités centrales semblent passer leur temps à faire le tour du monde pour soi-disant trouver des financements qui, pour l’instant restent théoriques et n’ont aucun impact sur le quotidien de la population, l’ADN poursuit son périple au plus près de la base.
Après Betsiboka, l’équipe a atterri dans la région de Sofia, à Mampikony et à Port-Bergé, plus précisément. C’est avec une joie non dissimulée que les habitants de ces deux districts ont accueilli les membres de la délégation venus leur rendre visite en dehors de la période électorale. Pour la première fois de son histoire, Sofia reçoit la visite d’un homme politique qui vient sans lui demander des voix et des votes en retour. Séduits par cette nouvelle approche de l’ADN et convaincus par la démarche du parti, ceux qui étaient venus aux réunions n’ont pas hésité à exprimer leur soutien à l’ADN.

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Se refusant à toute démagogie, les leaders du parti, tels que Naina Randriama­nanjara, le député Jaona Ratefiarivony et Tovo Rabe­manantsoa ont mis en avant le pacte social que le parti libéral démocrate entend conclure avec la base. « Nous faisons le défi de soutenir chacun d’entre vous pour que vous puissiez, grâce à vos propres efforts, vous épanouir dans tous les domaines », ont-ils martelé.
Le développement à partir de la base et par les efforts de la base. Tel est le leitmotiv de l’ADN et de son chef de file. Une approche différente des partis traditionnels qu’ Edgard Razafindravahy n’a pas manqué de soulever. « Les hommes politiques vous promettent des choses, mais une fois au pouvoir, ils n’apportent rien », a-t-il rappelé.

C’est ainsi qu’il a invité les habitants de Sofia à prendre leur courage à deux mains et à prendre en main leur avenir. « Il est temps de dire que nous devons nous-mêmes prendre en charge notre avenir. Parce que si nous continuons à attendre l’État central et à espérer qu’il nous vienne en aide, nous continuerons à vivre dans l’extrême pauvreté dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui pour les cinquante cinq autres années à venir », a-t-il annoncé. « Nous sommes les seuls à savoir de quoi nos régions, nos districts et nos localités ont besoin pour se développer », n’a-t-il cessé de répéter.
« Nous n’avons pas d’argent à distribuer à tout va, ou n’allons pas non plus faire des promesses qui ne seront pas tenues, mais nous allons vous accompagner dans le développement via nos expériences et nos connaissances. Je ne suis pas poussé par une quelconque échéance électorale. Mon seul souci est de vous aider », a précisé le chef de file de l’ADN.

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L’ADN se donne comme mission principale la formation des citoyens pour que ces derniers osent et aient le courage de prendre en main leur avenir. Sur le long chemin vers le développement que doivent emprunter les districts et les régions de Madagascar, il a promis : « l’ADN ne vous laissera pas seuls et refuse de vous laisser mariner dans de vains espoirs ».
Les réactions ne se sont pas fait attendre. « Comment adhérer au sein du parti Comment créer les sections du parti dans les différentes localités, des communes aux fokontany » Les représentants des populations présents aux réunions ont tous manifesté leur intérêt à intégrer le parti.
Reconnaissant les difficultés de la tâche qui attend l’ADN et son chef de file, un notable de Mampikony, du haut de ses 91 ans a donné, avant que l’équipe ne prenne le chemin du retour, la bénédiction traditionnelle. « Le chemin est long, et laissez-moi vous donner la bénédiction pour que vous réussissiez ce que vous entreprenez avec l’aide de Dieu », a-t-il conclu.

Rina Rasoava

ADN dans le Vakinankaratra – Attendu et écouté

Edgard Razafindravahy et ses collaborateurs du parti ADN (Antoka sy Dinan’ny Nosy, Arche De la Nation), n’ont pas prêché dans le désert. Le chef de file de l’ADN, Edgard Razafindravahy dès la création de ce parti, il y a quatre mois à Antsirabe, a prôné une nouvelle approche dans la pratique politique. Celle d’une restructuration à partir de la base vers le sommet. « Tout plan de développement, pour être efficace, doit considérer les besoins vitaux des populations. Mais comment les savoir et les connaître ces contraintes au quotidien ? ce sont les raisons de mes déplacements aux 4 coins du pays » a souligné Edgard Razafindravahy.

A Ambatomiady, Ambalamarina, Ambatovaky, Mangarano, Manandona, communes rurales et fokontany, les routes sont à peine praticables, l’équipe de l’ADN a enduré les grandes difficultés d’une population enclavée, coupée de tout. Mais une fois sur place, les gens surpris sont heureux de cette visite : « Je ne suis pas venu à des fins électorales, précise Edgard Razadindravahy comme à chacun de ses passages. La présidentielle et les communales sont déjà achevées. Les sénatoriales s’adressent aux grands électeurs. Je suis là pour comprendre vos problèmes et échanger avec vous pour qu’ensemble nous puissions trouver les solutions adéquates, continue t-il. Nous travaillerons avec les antennes locales de l’ADN ici ».
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Et des problèmes, il y en a tellement liés à l’insécurité et à la décrépitude des infrastructures publiques. Pour illustrer ces difficultés, prenons l’exemple de la route de 17 kilomètres reliant le chef lieu de district Antanifotsy à la commune rurale d’Ambatomiady ; il a fallu presque 1heure en voiture pour la parcourir. Ce qui complique l’envoi des récoltes aux consommateurs. Seuls les taxis motos peuvent passer et facturent entre 10000 et 15000 ariary le trajet suivant l’intensité de la saison des pluies.

« Il est inutile d’attendre les gouttelettes d’aides des dirigeants qui vous ont laissé dans votre détresse depuis l’indépendance. Prenez votre avenir en main » répète Edgard Razafindravahy à cette population en détresse. « l’ADN vous épaulera dans cette quête » martèle t-il encore.

Dans la commune rurale de Manandona le message de l’ADN, à savoir se prendre en main, a déjà fait son effet. Le maire Justin Randrianarisoa a rameuté ses administrés pour réhabiliter des canaux d’irrigation, maillons essentiels de l’agriculture dans cette commune connue pour ses vastes cultures de riz, de maïs et de blé. Mais Manandona fait face à une espèce d’incohérence. Le réseau de transport du courant haute tension depuis le barrage de Sahanivotry traverse la commune alors que celle-ci n’est pas connectée à l’électricité. Edgard Razafindravahy et son équipe entendent y remédier.

Dans la commune rurale de Mangarano, à Ambatonapetraka il y a une carrière de tourmaline qui donne le tournis à la maire Yvette Nivoaritiana Rasamimanana. Selon elle, deux exploitants indélicats, protégés en haut lieu, font main basse sur ce gisement. « Ils y gagnent des milliards d’ariary mais refusent de s’acquitter des ristournes, 1,4% des leurs recettes, à la commune. Alors que cette dernière croupit sous le fardeau d’une dette estimée à 16 millions d’ariary. S’y ajoutent la destruction de l’environnement, la défécation à ciel couvert des mineurs « alors que la commue de Mangarano a été primée pour sa propreté et sa salubrité en son temps» déplore madame le maire. Un exemple parmi tant d’autres des non respect de l’environnement, du mauvais partage des retombées des richesses naturelles, du pillage par des gens peu scrupuleux. Selon son entourage une menace de destitution planerait même sur la tête de madame le maire, au profit du parti présidentiel. Comme ce qui est arrivé aux maires des communes de Sambaina et d’Antsoatany.

C’est dire l’importance de défendre nos terres héritées de nos ancêtres, plaide Edgard Razafindravahy face à tant d’injustice. Il faut conscientiser les exploitants aux problèmes que traversent les locaux à cause de leurs exploitations, il n’est pas normal que rien ne leur soit versé pour dédommagement de leur terre.
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Par ailleurs, d’autres problèmes subsistent comme les litiges fonciers qui tendent à se généraliser dans le fokontany d’Ambatovaky, district d’Antsirabe-I, cible des attaques des « dahalo » ces derniers jours.

Il y a tant à faire.

Face à cela l’ADN se présente comme une alternative crédible aux partis politiques en activité qui « sont tous les mêmes » s’indigne Edgard Razafindravahy puisqu’ils ne font rien pour son peuple.

L’ADN impressionne et acquiert un soutien massif de la base

Séduits par l’approche de l’ADN qui est venu leur rendre visite, les habitants de la région Betsiboka, où le parti était en tournée en début de semaine, ont manifesté leur soutien à la formation politique et à son chef de file, Edgard Razafindravahy.

Convictions pour le renouveau. Les nouvelles pratiques et cultures politiques visant à impliquer la population à partir de la base, séduisent. Les habitants du Betsiboka ont apprécié la démarche du parti Arche de la Nation conduit par Edgard Razafindravahy, et l’ont fait savoir. En tournée dans cette partie de l’île, l’ADN a reçu de multiples soutiens et a rallié un grand nombre de sympathisants à sa cause.
Ndimby Ramambason, opérateur économique résidant à Maevatanana, est venu assister à la réunion organisée par le parti et n’a pas hésité à exprimer publiquement sa conviction. « Je ne perds pas mon temps en venant ici. Cette approche de la politique, celle qui se soucie de la base est celle dont le pays a besoin », a-t-il souligné. « N’oubliez pas de revenir. Faites en sorte que ce ne soit pas votre première et unique visite chez nous », a-t-il poursuivi.

Chaque escale dans les différents districts de la région Betsiboka a été l’occasion pour l’ADN de rallier à sa cause et à son idéologie les habitants des localités visitées. « Nous cherchons des hommes politiques nouveaux, prêts à nous donner la main. Nous serons ravis de travailler avec l’ADN », annonce Benjamin Patrick, instituteur et conseiller communal à Ambolotarakely, Ankazobe. Idem pour Rakotosamimanana, notable habitant à Manerinerina, qui se dit « prêt à soutenir à 100% l’ADN ».

« Une volonté qui émane de l’amour »

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Heureux de cette présence à laquelle ils ne s’atten­daient pas, les habitants des localités visitées n’ont pas non plus manqué d’exprimer leur reconnaissance aux leaders du parti ADN. « Vous êtes venus parce que vous avez de la volonté. Une volonté qui émane de l’amour que vous avez pour votre patrie et pour vos compatriotes. Nous sommes ravis que vous soyez là. Nous reprenons espoir », a tenu à souligner François d’Assise Andrianarifananina, maire de la commune rurale de Fiadanana, district d’Ankazo­be. « Nous sommes tous avides de développement, nous souhaitons améliorer notre
quotidien, et c’est la raison pour laquelle nous sommes ici. Nous vous connaissons. Nous connaissons votre engagement. Nous sommes prêts à discuter avec vous car nous comptons sur vous », a-t-il ajouté.
À Manerinerina, Rakoto­samimanana, notable local, n’a pu cacher son émotion. « Aucun dirigeant n’est jamais venu s’enquérir de ce que nous vivons ici. Mais vous, vous êtes venus, et c’est avec émotion que nous vous accueillons chez nous. Avec espoir aussi », a-t-il souligné.
Et de l’espoir, Edgard Razafindravahy en a eu à revendre. « Je vous promets qu’en moi, vous trouverez un aîné, un grand frère qui est prêt à vous écouter, à partager et à discuter avec vous, à vous aider et à vous soutenir », a-t-il souligné. De quoi rassurer les citoyens venus nombreux à chaque escale de la tournée Nord-Ouest du parti. « Aucun homme politique n’a jamais tenu pareil discours. Les promesses sont dépourvues de toute démagogie. Les chefs de file du parti ADN tiennent des discours différents de ce que nous servent habituellement les politiciens », soulève Joseph Herman Rakotoherisoa­niriana, directeur d’école et président du Conseil communal de la commune rurale de Tsaramasoandro dont Manerinerina est le chef lieu.

« Je ne vous laisserai pas seuls « 

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Partout où il est allé, Edgard Razafindravahy a pu constater de visu les difficultés auxquelles ses compatriotes font face au quotidien. « J’ai vu, dans tous les fokontany que j’ai visités, la pauvreté et les difficultés de la population. C’est pourquoi nous sommes ici. Nous sommes prêts à discuter avec vous et à échanger sur la manière dont nous pouvons agir ensemble pour changer les choses. Je suis là pour vous montrer que l’espoir est permis et qu’il ne faut pas baisser les bras », a souligné le leader de l’ADN.

«Il ne faut plus laisser les citoyens livrés à eux-mêmes. Il est temps que la politique se soucie enfin du bien-être et de l’intérêt de la population. il n’est plus question de faire de la politique un moyen pour s’enrichir ou pour prendre le pouvoir », a-t-il martelé dans ses discours. « N’ayez crainte, je ne vous laisserai pas seuls », a-t-il alors promis.
Les problèmes vécus par les habitants des localités visitées ont été passés au crible. Les questions d’énergie et d’électrification rurale, l’insécurité, la déscolarisation et les abandons scolaires, le manque d’accès aux services sociaux de base ont été au cœur des doléances des populations. Face à tous ces problèmes, Edgard Razafindravahy s’est dit prêt à « partager ses expériences et les secrets de sa réussite avec ceux qui sont prêts à prendre leur responsabilité ». « Les gens doivent être impliqués dans l’élaboration des politiques de développement. Ensemble, prenons nos responsabilités et agissons », a-t-il appelé.
Le chef de file de l’ADN a ainsi invité les populations des localités qu’il a visitées à élaborer un contrat social. « Nous devons avoir la garantie que nous sommes les artisans de notre propre victoire. Ce sont nos succès individuels qui seront la force de notre pays », a-t-il déclaré.

Textes: Rina Rasoava
photos : Jimmy Tsilo