Formation ADN: La pauvreté n’est pas une fatalité!

Le parti « Arche De la Nation » a organisé une séance de formation pour ses membres engagés, à l’enceinte SITRAM Ankorondrano le samedi 11 juin 2016. L’objet de cette formation dispensée par Madame Elyane Rahonintsoa, géographe de formation, a porté sur le thème « Enjeux de la pauvreté à Madagascar».

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Lors de cette formation, ces chiffres ont attiré toute l’attention de l’assistance :
– en 2016 : Madagascar fait parti des 5 pays les moins avancés au monde (PMA), classé parmi les pays les plus pauvres du monde. Le PNB par habitant est de 350$ et 86% de la population vivent avec 3.000Ar par jour soit 0,80 euro

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Au-delà de ces chiffres, les constats rapportés par Mme Elyane Rahonintsoa sont édifiants :
– A Madagascar, les Malagasy vivent dans la misère, pourtant, les étrangers vivent aisément et confortablement.
– Les paysans vivent encore en autosubsistance. Et même avec cette méthode, ils ne peuvent pas satisfaire leurs propres besoins. Presque tous les ans, les paysans subissent la période de soudure. De ce fait, la sous-nutrition et la malnutrition dominent. Par ailleurs, il n’y a quasiment pas de travail. Les gens doivent vendre leurs récoltes à bas prix afin d’avoir plus d’argent pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Faute de cela, les gens ruraux préfèrent se rendre dans les villes.

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Concernant l’alphabétisation, le taux de non-scolarisation est très élevé dans les zones rurales. Cela est dû au manque d’infrastructures, d’une part, les écoles ou lycées se trouvent à des kilomètres du village. Et d’autre part, l’ inexistence des bornes fontaines (les enfants doivent chercher de l’eau à des kilomètres).En outre, faute de moyens matériels dans leurs activités, les parents sont obligés de faire travailler leurs enfants dans l’agriculture et l’élevage au lieu de leurs envoyés à l’école.

– La différence entre les classes sociales domine à Madagascar. L’écart entre les nantis et les démunis est flagrant.
Notre intervenante a énoncé les raisons de cette extrême pauvreté de notre pays à savoir :
– Le manque d’entretien des infrastructures
– L’absence de la rigueur, de la discipline
– Le taux de chômage flagrant. Faute de cela, les jeunes trouvent d’autres passe-temps nuisant leur avenir (jeu, cigarette, drogue,…)

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– L’Augmentation du taux des secteurs informels (marchands illicites,…) qui anéantit l’économie du pays et affaiblit la pression fiscale.
Elle dénonce également la « fuite de cerveaux » de nos jeunes diplômés qui ne reviennent hélas plus au pays pour participer à son développement cela pour des raisons diverses notamment par manque de transparence et de volonté de la part de l’Etat envers ces jeunes.
Entre autres, notre intervenant a également parlé du :
– Manque des ressources financières (budget de fonctionnement des collectivités locales : régions, communes et fokontany.
– La non-transparence de la loi des finances
– La corruption
– Le taux d’intérêt des banques : Madagascar a un taux d’intérêts bancaires le plus chère au monde, allant vers 18%
– Le taux d’intérêt des microfinances est à 25 %
– La dépendance de la Justice
– Le manque de compétence des employés Malgache
– La lourdeur administrative

Lors de cette séance de formation, Mme Elyane Rahonintsoa a rappelé l’échec qu’a apporté le système à Madagascar. Ce système nous a conduits à une crise cyclique, l’instabilité politique et des dirigeants pratiquant des mauvaises gouvernances, du népotisme…

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A partir de ce constat, elle a conclut que l’économie de Madagascar est dans une mauvaise posture faute du faible taux de production mais également du faible taux de la pression fiscale. Le pouvoir d’achat journalier des habitants est très faibles. La majorité de la population malgache vit dans la misère et sous le stress. En outre, les jeunes ne trouvent pas de travail et l’avenir des enfants en bas-âge est compromettant. Ces facteurs favorisent l’insécurité et la corruption.

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Malgré cette situation désastreuse, notre intervenante avance des solutions:
Tout d’abord, concernant la Constitution qui est la loi fondamentale à Madagascar. La question se pose: qui d’entre nous, parmi le peuple malgache, connait tous les articles de cette loi fondamentale? Afin que les communs des mortels puissent comprendre exactement ce qui a été dit dans la constitution, pourquoi ne pas faciliter sa compréhension? Voire même l’adapter suivant la réalité à Madagascar dans le but de développer le pays.
Par ailleurs, il faudrait mettre en place un Etat de Droit qui garantit une bonne gouvernance. Cela doit se faire par l’attribution des tâches à des personnes qualifiées “the right person at the right place” mais également à des personnes de bonne volonté, patriotes et prêtes à lutter contre la corruption.
La révision du système éducatif fait également partie des solutions avancées par Elyane Rahonintsoa. Nous devons adapter la formation suivant les emplois et la production. Nous devons également former les jeunes, les relèves sur l’éducation civique. Appuyer l’esprit d’entreprise et rendre les jeunes plus créatifs. Et surtout prioriser LA LANGUE MATERNELLE!
L’encouragement des acteurs œuvrant dans le secteur privé est primordial. Afin de les motiver dans entrepreneuriat, il faut réviser le taux bancaire.
Une conclusion a été tirée lors de cette formation. Elyane Rahonintsoa, la Géographe du sous-développement, a avancé que le développement ne doit pas se focaliser non seulement sur le domaine de l’économie à savoir le taux de croissance, mais il doit également toucher le domaine social. Nous devons voir de près les retombées sociales notamment la mise en avant de l’individu dont le respect des droits (droit de l’homme, droit à l’éducation, la santé, …)

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En outre, mettre en place les mesures adéquates pour la sécurisation des ressortissants malgaches et surtout pour mettre en valeurs les produits locaux. Rechercher également des stratégies pour l’instauration d’une société égalitaire.
Mme Elyane a cependant tenu à conclure cette intervention par une note positive :
– Pour une société stable et conviviale ainsi que la revalorisation de l’individu
– Pour un avenir meilleur à notre future génération
– Pour la conscientisation de tout un chacun dans le développement de sa communauté. Madagascar est un pays plein de ressources humaines, minières, terrestres, aquatiques mais seul le peuple peut décider de son développement.

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Notons que cette formation hebdomadaire a réuni environ 80 personnes dont des jeunes ADN très à l’écoute mais également actifs. Un débat de quelques heures a eu lieu lors de cette séance.
A la fin de la formation, il a été conclu que tous les membres engagés du Parti vont réfléchir sur ce thème et convaincre leurs concitoyens d’œuvrer ensemble dans le but de réduire le taux de pauvreté à Madagascar. A noter que le parti Arche De la Nation consacre une séance de formation pour ses membres engagés tous les mois avec l’intervention d’un expert. Nous remercions Mme Elyane Rahonintsoa pour son implication.

L’état calamiteux des infrastructures publiques à Madagascar

L’autonomie budgétaire des régions, districts et communes est primordiale pour leur développement. Lors des tournées politiques du Parti dans plusieurs régions de Madagascar, nous avons constaté le piteux état des bureaux administratifs et des infrastructures publiques. C’est l’une des raisons pour laquelle le Parti ADN, conduit par Edgard Razafindravahy, exige l’autonomie budgétaire et décisionnelle de tous les responsables étatiques au niveau des collectivités locales.

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La commune rurale d’Ankililaoka en très mauvais état

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Commune rurale de Maintinandry

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La Mairie de la Commune Rurale d’Ambaliha

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L’Ecole Primaire Publique d’Antanetilava inondée

Ces photos sont prises lors des tournées de l’équipe ADN. Sur place, nous avons constaté l’impuissance des responsables au niveau des communes et fokontany face aux problèmes qui minent leurs communautés.

Les jeunes : des acteurs clés pour le développement de Madagascar

La participation des jeunes dans la vie politique à Madagascar est primordiale pour le développement du pays. Le Parti ADN a consacré une séance de travail pour les jeunes membres engagés dans la journée du 04 Juin 2016 à l’enceinte SITRAM Ankorondrano. La séance s’est déroulée en toute convivialité. Ces jeunes membres ont eu l’occasion de s’exprimer et de donner leurs avis concernant la situation politique, social et économique du pays.

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Plusieurs jeunes issus des 6 arrondissements de la Capitale sont venus assister à cette séance.

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Travail de groupe des jeunes membres du parti

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La rencontre a été riche en échange et débat

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Le problème sur le manque d’emploi figure parmi les problèmes les plus étalés par ces jeunes

A l’issu de cette séance, nous avons pu constater la conviction de ces jeunes qui sont à la fois prêts et décidés à agir tous ensemble pour le développement de leurs communautés respectives. Rappelons que la séance d’information du parti ADN a lieu tous les samedis à 09h30 à l’enceinte SITRAM Ankorondrano. Pour ceux qui habitent en province, nous vous confirmerons les dates des séances d’information très prochainement.

ADN dans la région SOFIA: Encourager la population locale à se prendre en main

Durant 32 jours, l’équipe du parti « Arche De la Nation » a sillonné la partie Nord de Madagascar, région SOFIA. Ce fut une rencontre riche en échange avec la population locale des communes rurales de Bealanana, Mandritsara, Analalava, Befandriana. Durant ce périple, l’équipe a visité 144 fokontany dans cette région. A noter que l’équipe a quitté Tana le 18 avril 2016.

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L’équipe ADN Sofia

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La dégradation des infrastructures routières demeure l’un des problèmes majeurs des régions à Madagascar.

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La population locale était venu en masse pour échanger avec l’équipe sur les maux qui minent ses localités

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Il y avait eu des séances de travail afin de voir ensemble les moyens pour développer ces districts

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Echange fructueuse dans la commune rurale d’Ambodiamontana.

En bref, la visite de l’équipe ADN dans la partie Nord de Madagascar s’est terminée le 20 Mai 2016. L’équipe continuera son périple dans une autre région dans le but de se rapprocher de la population locale afin de voir de près la réalité sur place.

Tbilissi- L’ADN dans la cour des Grands

La formation politique conduite par Edgard Razafindravahy intègre la fédération mondiale des partis libéraux, dénommée « Liberal International ». Lors de la 196e réunion de Liberal International, à Tbilissi, en Géorgie. le nouveau venu a fait sienne l’un des mots d’ordre de l’organisation : « conquérir le pouvoir pour concrétiser les valeurs libérales qui visent le bien-être de l’Homme. » Pour cela l’International Libéral promet déjà son appui au parti ADN. Un soutien international, synonyme de garantie quant au respect et l’application des idées véhiculées.
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Edgard Razafindravahy en discussion avec Dr. Juli Minoves Triquell, president du Liberal International

Dans le grand bain. La 196e réunion des partis libéraux du monde réunis au sein de Liberal International a été l’occasion pour le parti Antoka sy dinan’ny Nosy – Arche de la Nation (ADN) de gagner ses galons internationaux. Malgré sa première participation au rendez-vous qui s’est tenu à Tbilisi, Géorgie, les 20 et 21 mai, la jeune formation politique conduite par Edgard Razafindravahy a su convaincre les leaders mondiaux des libéraux à l’accepter dans la grande famille de lInternational Libéral.
Si en temps normal, l’adhésion en tant que membre à part entière à Liberal International nécessite de nombreux mois, la délégation conduite par Edgard Razafindravahy a su tirer profit des quelques jours de la réunion pour séduire et convaincre les ténors du Conseil exécutif de la fédération des libéraux de la volonté du parti ADN à défendre les valeurs communes à toutes les formations politiques libérales. C’est ainsi que l’ADN appuyé par les libéraux danois, notamment le parti VENSTRE (parti danois au pouvoir), entre dans la cour des grands et est considéré désormais comme « un membre à part entière », de Liberal International.

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De g. à dr. Michael Aastrup Jensen responsable affaires étrangères de Venstre, Dr. Juli Minoves Triquell président du Liberal lnternational et Edgard Razafindravahy.

Garantie

Dans une intervention téléphonique pour expliquer l’objet et les enjeux de son voyage à Tbilisi, le chef de fil du parti libéral malgache a soutenu que le parti Venstre n’aurait pas appuyé la candidature de l’ADN s’il n’était pas convaincu de son engagement en faveur des valeurs libérales. L’Homme est, en effet, au centre des préoccupations des libéraux. Ce qui implique le bien-être de l’Homme, la défense de ses droits fondamentaux tels que la liberté, l’égalité, l’éducation, la santé et la nutrition.
« Seuls les partis politiques ayant une vraie éthique politique, défendant les valeurs des libéraux peuvent prétendre à adhérer à cette grande fédération mondiale. Nous pouvons être fiers d’avoir pu passer ce test international », a déclaré Edgard Razafindravahy.
Dans ce sens, la lutte contre la corruption, contre le clientélisme politique, la promotion de la bonne gouvernance et de la transparence sont des lignes de conduite auxquelles Liberal International s’impose et impose à ses membres. L’engagement du parti ADN à défendre ces valeurs chères aux libéraux du monde a convaincu le parti Venstre de soutenir sa candidature à adhérer à Liberal International.
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La grande famille des partis libéraux du monde.

Intégrer cette structure internationale implique donc, que la formation politique candidate, en l’occurrence l’ADN, sache apporter la garantie nécessaire sur sa réelle détermination de mener le combat pour que les valeurs libérales soient de mise à Madagascar. Pour la population malgache, le fait d’avoir un parti politique membre de cette fédération internationale est une garantie que le parti sera rigoureusement suivi dans sa démarche et ne pourra pas dévier des lignes et valeurs auxquelles il a adhéré lorsqu’il sera au pouvoir. Notons qu’en plus de 55 ans d’indépendance, notre pays n’a eu de cesse de subir la gabegie de ceux qui étaient au pouvoir. L’ADN quant à lui s’engage à accepter l’application d’une telle garantie internationale pour le redressement du pays.
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dgard Razafindravahy (2e à g.) avec la présidente du parti libéral de Georgieainsi que le président du Parlement de Georgie et le président de Liberal International

Conquête du pouvoir

Dans une optique de conquête du pouvoir, l’Antoka sy dinan’ny Nosy – Arche de la nation pourra compter sur un soutien de taille, celui de l’International Libéral. Selon Edgard Razafindravahy, « l’un des plaidoyés durant la réunion de Tbilissi est que les partis libéraux doivent prendre le pouvoir dans leur pays respectif ». Durant le rendez-vous dans la ville georgienne, par exemple, la victoire aux élections du parti libéral taïwanais a été félicitée.
Dans le cas de la Georgie si elle arrive difficilement à se défaire de son passé communiste, ayant été anciennement membre de l’URSS, elle aussi est conduite aujourd’hui par une formation libérale.
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Poignée de main entre le président de l’assemblée nationale de Georgie et Edgard Razafindravahy.

Il y a, également, le parti Venstre au Danemark, à la tête d’un pays qui est un modèle de bonne gouvernance, de transparence et en matière de lutte contre la corruption. Pour le parti ADN après l’adhésion à l’International Libéral, l’itinéraire est clair, participer aux joutes électorales pour la conquête du pouvoir à Madagascar. Cela dans l’objectif d’appliquer les valeurs des libéraux dans la conduite de la nation. C’est-à-dire, mettre l’Homme au centre des soucis, concrétiser la bonne gouvernance, la transparence et l’Etat de droit, ainsi que la lutte effective contre la corruption. Pour cela, l’Arche de la nation a obtenu la garantie de l’appuis des libéraux. Une garantie qui servira, aussi, de balise contre toute déviance, une fois le pouvoir conquis.
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Edgard Razafindravahy saluant Kerstin Lundgren parlementaire suédoise et représentante de Centerpartiet, parti libéral suédois

Réunion de toutes les opportunités

Durant sa participation à la 196e réunion de la fédération libérale mondiale, Edgard Razafindravahy a eu l’occasion de faire plusieurs rencontres puis d’échanger avec les ténors des partis libéraux du monde. Il s’est entretenu notamment avec le président de l’International libéral, Dr Juli Minoves-Triquell, également avec la ministre de la Défense georgienne : Madame Tinatin Khidasheli, , le président de l’Assemblée nationale du pays hôte David Usupashvili, la presidente du parti républicain de Georgie: Khatuna Samnidze, la député suédoise Kerstin Lundgren, et bien d’autres. Durant les 48 heures de réunion, le chef de file du parti ADN n’a eu de cesse de parler de son engagement pour son pays au sein de son parti.
Mais, outre les rencontres et échanges en aparté, la réunion de l’International Libéral traite aussi de thématiques mondiaux. Cette année par exemple, la position de la fédération face à la politique étrangère iranienne, ou encore, par rapport à la montée en puissance du Groupe Etat islamique (DAESH), ont été parmi les principaux sujets de discussion. Etant donné que les partis libéraux sont au pouvoir dans plusieurs pays du monde, les résolutions prises dans les réunions de ce genre influent forcement sur les décisions et positions des gouvernements mondiaux. L’International Libéral peut alors être une instance où Madagascar pourra plaider sa cause en défendant de nouvelles politiques internationales dans la zone Sud de l’océan Indien ou de l’Afrique subsaharienne, par exemple.
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Chaleureuse rencontre d’Edgard Razafindravahy avec la présidente du parti libéral de Georgie, RPG parti au pouvoir de Georgie

Congrès mondial – L’ADN invité à Tbilissi

Le parti ADN prend part à la 196e réunion de l’international libéral, à Tbilissi,
en Géorgie. En escale à Istanbul, Edgard Razafindravahy en a expliqué le sens.

Une reconnaissance internationale. Après plusieurs mois passés à sillonner le pays pour partager les idées libérales démocrates, le parti Antoka sy dinan’ny Nosy – Arche de Nation (ADN), fait ses premiers pas à l’international. La formation conduite par son chef de file Edgard Razafindravahy est, en effet, l’un des invités à la 196e réunion de l’international libéral, à Tbilissi, Georgie, hier et aujourd’hui.
Durant son escale à Istanbul, Turquie, précédant son départ pour la ville géorgienne, le chef de file du parti ADN est intervenu par téléphone dans l’émission « Ny Marina », de la radio Antsiva, jeudi. L’occasion pour Edgard Razafindravahy d’expliquer l’importance
du rendez-vous mondial des partis libéraux démocrates et ce qu’il implique pour l’ADN, un événement qui réunit les dirigeants de principales écuries libérales de la scène politique internationale. La présence d’un jeune parti comme l’Arche de la Nation est donc à souligner.
« Après une dernière tournée politique dans le Sud-Est de Madagascar, le parti ADN est maintenant en tournée internationale, toujours dans l’objectif d’affirmer sa volonté de mettre en place une nouvelle pratique politique, dans le respect de l’éthique », a déclaré Edgard Razafindravahy. Dans son intervention téléphonique, le chef de file du parti libéral démocrate malgache a rappelé la convention signée avec le parti libéral danois Venstre, en début d’année, à Ankoron­drano.

Valeurs

Selon celui qui conduit la délégation de l’ADN à Tbilissi, la présence de la jeune formation politique à la grande messe des libéraux démocrates est une continuité de cet accord avec le parti Venstre. « Depuis l’indépendance, rares sont les partis politiques malgaches qui ont intégré une instance internationale d’une telle envergure. Pouvoir intégrer une telle structure implique que la formation a un statut, une discipline et apporte la garantie “Antoka”, la convention “Dina”, qu’il n’y dérogera pas et n’œuvrera que pour le bien de son pays lorsqu’elle sera au pouvoir. C’est la raison pour laquelle un parti comme Venstre appuie notre candidature », a-t-il souligné.
La présence du parti ADN à cette 196e réunion de l’international libéral signifie donc une « reconnaissance internationale », comme l’affirme son dirigeant. Instaurer une nouvelle pratique politique digne des pays participants, voilà notamment l’un des objectifs dans la ligne de mire du rendez-vous de Géorgie, avec une idéologie bien définie, des visions et valeurs bien tracées, et surtout, des principes qui placent l’Homme au centre de leur préoccupation.

Vie de parti – Razafindravahy affirme son engagement pour un État fédéral

Le périple du parti ADN dans les régions Vatovavy-Fitovinany et Sud-Est ont été l’occasion d’affirmer son engagement en faveur d’un système fédéral adapté. Une forme étatique adoubée par la population locale.

Détermination. Le périple du parti Arche de la Nation – Antoka sy dinan’ny nosy, dans les régions Vatovavy-Fitovinany et Atsimo-Atsinanana a permis à Edgard Razafindravahy, chef de file national de la formation politique libérale, d’apprécier à la base l’aspiration et la conviction de la population locale. Et ce, pour un changement de système en faveur d’un État fédéral. Ce qui l’a amené à affirmer sa détermination de militer pour la mise en place du système fédéral à Madagascar.

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« Je militerais et défendrais la mise en place d’un système fédéral à Madagascar », a réitéré Edgard Razafindravahy, devant les habitants de Vangaindrano et Farafangana, les deux dernières étapes de la tournée du parti ADN dans le Sud-Est. Pourtant, durant ses échanges avec la population locale, certains n’ont pas hésité à demander qu’il se présente comme candidat aux élections présidentielles de 2018. Mais plus que la joute présidentielle, c’est la conviction en faveur d’un système fédéral comme solution au marasme du pays qui a motivé le chef de file du parti Arche de la Nation – Antoka sy dinan’ny nosy.

« L’élection présidentielle de 2018 n’est nullement ma priorité (…) S’il est vraiment nécessaire de tenir une élection en 2018, cela devrait être un référendum sur la forme d’État à instaurer dans la Grande ile. Il ne devrait pas s’agir d’un simple choix entre « oui » ou « non », mais d’un choix entre un État fédéral ou un État unitaire », déclare-t-il.

En réponse à certaines personnes qui demande sa candidature au prochain scrutin présidentiel, ou bien à d’autres qui craignent que ses tournées n’ont que cette échéance comme objectif, l’homme politique répond : « J’ai déjà déclaré qu’aucune des élections présidentielles qui se sont déroulées dans ce pays, n’a été positive pour la nation. Je ne compte pas duper la population et ne veut plus l’être par quiconque. Pour moi, la priorité est de voir les réalités locales, échanger avec la base pour trouver et décider d’une solution pour la nation ».

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Que ce soit à Farafangana ou à Vaingandrano, les populations locales ont accouru pour discuter avec le chef de file de l’ADN, Edgard Razafindravahy

Simple et concerté

La solution pour relever le pays en proie à une pauvreté qui semble invincible, a été suggérée à Edgard Razafindravahy et le parti ADN, par les populations locales, au fil de leurs échanges dans les diverses régions de Madagascar. Il s’agit d’un changement de système, en faveur de l’État fédéral. « Jusqu’ici, la plupart des acteurs politiques s’agrippent à l’État unitaire, car c’est la voie la plus facile pour briguer le pouvoir et accaparer tous les bénéfices des richesses du pays. Ils jouent à se taper dessus dans un seul objectif, gagner les élections de 2018 », soutient le chef de file du parti libéral.

« Nous payons beaucoup de taxes alors qu’il n’y a aucune redevabilité. Chez nous, par exemple, la lutte contre les dahalo est suspendue car le budget pour le ravitaillement des forces de l’ordre manque. C’est cette attente de la maigre subvention de l’État central qui met en difficulté la population et les collectivités locales », argue Pelthin Jaomila, maire de Beraketa et chef de file du parti ADN dans la région Androy, avant  d’ajouter : « Nous avons besoin d’une région autonome, voire indépendante ».

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L’engagement du parti ADN et d’Edgard Razafindravahy pour un État fédéral a été favorablement accueilli par les habitants des localités où la délégation de la formation politique libérale s’est arrêtée pour une séance de partage et d’échange. « Nous avons confiance en ce système fédéral que vous proposez. Vous pourriez compter sur 80% de voix favorables », affirme Emilien Randrianantenaina, un des participants aux échanges avec l’Arche de la nation. « Il faut accélérer la cadence, nous sommes impatients face à l’urgence de la situation, élaborez votre programme et, nous à Farafangana, serons des vôtres », soutient, pour sa part, un gendarme retraité de Farafangana. « Nous sommes prêts à voter pour un système fédéral », renchérit Bertrand, un fonctionnaire retraité.

Dans ses explications, Edgard Razafindravahy souligne néanmoins que le système fédéral à mettre en place sera le résultat d’une concertation avec la population locale. « Nul besoin de nombreux articles, un texte qui présente un système simple et compris de tous suffit », ajoute-t-il. Dans sa vision d’un État fédéral, le parti ADN estime, par ailleurs, qu’il est nécessaire de mettre en place des instances de souveraineté afin d’éviter qu’il y ait des abus pour diviser le pays et la population. « Dire que l’État fédéral risque d’entraîner des conflits tribaux n’est qu’exagération. Le système que nous allons instaurer doit être réfléchi. C’est pour cela que la concertation est nécessaire. Cela empêchera, du reste, qu’il soit utilisé juste dans l’optique d’une manipulation politique, ou pour tenter de diviser la nation », conclut le chef de file national du parti ADN.

Texte : Garry Fabrice Ranaivoson et Rina Rasoava

Photos : Tsilo Jimmy

Manakara-Vohipeno: L ‘ADN à l’écoute de la population

En tournée dans le Sud-Est de Madagascar, le parti ADN a rencontré une population désespérée. La formation libérale propose une solution émanant de la base.

Dépitée. Tel est l’état de la population locale que le parti Arche de la nation – Antoka sy dinan’ ny Nosy (ADN), conduite par son chef de file, Edgard Razafindravahy, a rencontré lors de sa tournée dans la partie Sud-Est de Madagascar, notamment, lors de son passage à Manakara et Vohipeno.
« C’en est assez, nous en avons ras-le-bol. Nous sommes appauvris, nous sommes malades, nous ne pouvons plus attendre les prochaines élections de 2018 », tel est le résumé des plaintes de la plupart des personnes ayant pris la parole lors des échanges entre le parti libéral et la population locale. Certains ont, même, manifesté leur colère face à l’enlisement de la situation socio-économique, mais surtout face aux abus de toutes sortes et l’absence d’efficacité de la politique étatique.
Les habitants de Manakara et Vohipeno s’accordent sur le fait que leur région déborde de richesses. « Cela ne profite, pourtant, qu’à une poignée d’opportuniste et les bénéfices n’ont aucune conséquence sur le quotidien de la population locale », déplore-t-ils. Une population désabusée à laquelle Edgard Razafindravahy et sa suite ont prêté une oreille attentive et qu’ils ont conquis par leur politique misant sur la prise de responsabilité de la population locale et l’indépendance des collectivités locales.
Même les politiciens issus d’autres entités politiques reconnaissent la véracité des idées défendues par le parti ADN. « Madagascar est riche, les Malgaches souhaitent pouvoir en jouir. Malheureusement, il y a une mauvaise répartition de ces richesses, comme ce qui est le cas chez nous, ici à Vohipeno. Nous écoutons, ainsi, la solution que propose le parti ADN », déclare Honoré Sabotokay, député élu à Vohipeno.

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Aspiration de la base
Emportées par une certaine hargne, certaines personnes qui ont pris la parole durant les séances d’échange avec la délégation du parti ADN, ont soutenu qu’il n’est plus nécessaire d’attendre les élections de 2018, car la situation est désastreuse et l’urgence d’un changement est de mise. « La population est malade et mise à mal par la pauvreté. La population en a assez des dirigeants actuels », vilipende Randriamalaza, militaire retraité, à Manakara.
« Je ne suis pas un putschiste. Détruire et repartir à  zéro n’est pas une solution pour le pays et n’aura d’effet que d’enfoncer encore plus la population dans la pauvreté. La seule solution est d’édifier le changement ensemble. Il faut changer le système. Pour cela l’adhésion de la population est nécessaire. C’est une décision de l’ensemble de la population et non pas celle d’Edgard. Travaillons pour convaincre nos concitoyens », soutient le chef de file du parti ADN.
La proposition de la formation libérale d’opter pour « un État fédéral », a reçu l’ovation de l’assistance à chaque échange avec la population locale, lors des étapes du périple de l’ADN à Manakara et Vohipeno. « La population ne devrait, toutefois, pas se tromper. Ce n’est pas une structure fédérale selon Edgard Razafindravahy qui doit être appliquée, mais le système qui découle de l’aspiration de la base. Nous commençons à ériger ce système et cela nécessite une prise de responsabilité de chacun de nous », souligne le chef de file du parti ADN.

Edgard Razafindravahy – « Donnez l’indépendance aux régions »

À la rencontre des habitants du Sud-Est de Madagascar, l’équipe du parti ADN avance la refonte du système étatique comme solution idoine pour Madagascar.

L’espoir. C’est le message que partage le parti Arche de la nation – Antoka sy dinan’ny Nosy (ADN), conduit par Edgard Razafindravahy dans chaque localité qu’il visite. Depuis, hier, l’équipe du parti libéral est en tournée dans le Sud-Est de Mada­gascar pour voir les réalités du quotidien des habitants de cette partie de la Grande île.
À l’instar des localités sur la route empruntée par le parti ADN depuis ses périples pour aller à la rencontre de la population locale, celles du Sud-Est de Madagascar ne sont pas épargnées par les problèmes dus à la pauvreté, à l’insécurité, à l’inégalité, la mauvaise gouvernance et à l’ineffectivité de la décentralisation. « Je suis ici pour apporter un message d’espoir », a déclaré Edgard Razafindravahy, à chaque étape de sa visite, où l’équipe du parti libéral a échangé avec les habitants.
« Il est nécessaire de donner leur indépendance aux régions pour que chaque individu, chaque famille, chaque localité puisse jouir pleinement des retombées des richesses
sur et sous terrain du lieu où il vit », a soutenu le chef de file du parti ADN. Le fait, pour la population locale, de ne pas pouvoir jouir sereinement des héritages de leurs aïeux, renforce la thèse d’Edgard Razafindravahy.
Lors du passage du parti ADN dans la commune de Ranomafana, dans le district d’Ifanadiana, par exemple, les habitants ont fait état d’un projet sur une parcelle de terrain dénommé « 506 », où près de trois-cents familles risquent l’expulsion.

Fédéralisme approprié
« Nous avons épuisé toutes les voies de recours locales, mais elles nous ont donné la même réponse : soyez patients. Nous avons pu avoir un titre pour le terrain, mais maintenant l’acte serait inopérant. Nous ne savons plus que faire », déplore Eliane, vice-présidente de l’association des femmes du 8 mars à Ranomafana.
Le constat est que les autorités locales élues, en particulier, semblent dénuées de pouvoir. Il en est de même sur le plan financier. Les localités qu’ils dirigent sont démunies. Un point martelé par Jaomila Pelthin, maire de Beraketa et chef de file du parti ADN dans la partie Sud de la Grande île.
« Les maires et la population ont été leurrés par l’État. Cela fait plusieurs mois que les maires sont élus, et jusqu’ici, aucune subvention n’a été allouée par le pouvoir central », a-t-il pesté.
Les élus ou les représentants des élus dans les localités visitées par le parti ADN ont confirmé les dires du maire de Beraketa. « Les élus semblent n’être destinés qu’à squatter les bureaux, sans aucune autorité, ni moyens », regrettent-ils. « Il faut en finir avec l’attentisme. La population locale doit avoir le courage de prendre des responsabilités », a soutenu Bonaventure Raderarivelo, chef de file du parti lébéral à Fianarantsoa.
Pour ses premiers jours de tournée dans le Sud-Est de Madagascar, le parti ADN a pu échanger avec les habitants des communes de Ranomafana sy Ifanadiana, Kianjavato ary Antsenavolo. L’occasion pour Edagard Razafindravahy d’exposer son point de vue pour un
« fédéralisme approprié ».

Rina Rasoava et Garry Fabrice Ranaivoson

L’ADN sur la route de Morondava – Les riverains de la RN34 appellent au secours

En tournée dans la partie Ouest du Vakinankaratra et dans le Menabe, l’ADN et Edgard Razafindravahy ont vu et entendu de près la détresse des habitants des villages.

Aidez-nous ». « Sauvez-nous ». D’Ankazo­miriotra à Mian­dri­vazo, en passant par Man­doto, Anjoma Ramartina, Dabolava ou Ankiranomena, les cris des habitants des districts, communes et villages bordant la RN 34 sont les mêmes. Maires ou citoyens, conseillers communaux ou techniciens du développement, tous se plaignent de l’insécurité et de ses conséquences.
« Il faut trouver des solutions rapides aux problèmes de banditisme qui sévissent dans nos régions », ont formulé à l’unanimité tous ceux qui ont pris la parole à chaque rencontre ou réunion organisée par l’équipe du parti Antoka sy Dinan’ny Nosy (ADN – Arche de la Nation), en tournée politique dans cette région du pays.
À Antanambao-Ambary, commune située à 8km de Mandoto, par exemple, les habitants déplorent quatre attaques en moins de deux semaines. « On ne peut rien faire contre les “dahalo”. On ne peut que constater les dégâts dès lors qu’ils conduisent les zébus volés dans les forêts et les buissons du sud de la région », confie, résigné, le chef du fokontany du chef-lieu de la commune. « Si on les suit dans ces zones, c’est la mort qui nous attend », poursuit-il.
D’ailleurs, à entendre le chef du fokontany de Dabolava, commune rurale du district de Miandrivazo, voisine de la partie la plus occidentale du district de Mandoto, « les “dahalo” n’hésitent pas à tuer ». « S’ils ne trouvent pas de zébus à voler, ils s’en prennent aux hommes », raconte-t-il. Un habitant d’Anjoma Ramartina, venu au marché de Morafeno pour y rencontrer l’équipe de l’ADN dirigée par son chef de file, Edgard Razafin­dravahy, affirme, d’ailleurs, que son neveu a été récemment victime d’un meurtre de sang froid. « Les “dahalo” l’ont abattu comme ça, à bout portant », témoigne-t-il.
Vente à perte
Impuissantes face aux « dahalo », les populations riveraines de la RN34 ne cachent plus leur détresse. « Même les forces de l’ordre ne peuvent rien contre eux. Ils sont trop nombreux. Ils font la loi, et nous n’avons que des frondes et des bâtons pour faire face aux Kalachinkov dont ils sont armés », résume Ra-Pierre d’Antanambao Ambary. Les propriétaires les plus courageux ne peuvent alors que dormir dans les parcs mêmes où ils gardent leur bétail.
Les autres n’ont d’autre choix que de se séparer, à très bas prix, de leurs biens, pourtant, les plus précieux. « De plus en plus de gens se mettent à vendre leurs zébus », confirme un représentant de l’Etat en poste dans une localité longeant la RN34. « Les gens disposant de 400 à 500 têtes de zébus sont de plus en plus rares même s’il en existe encore », avoue-t-il, en ajoutant très vite qu’« à ce rythme, il n’y aura pratiquement plus de grands propriétaires dans cette partie de l’île ».
De fait, l’offre de zébus à vendre sur le marché connaît une hausse par rapport à la demande. Les vendeurs écoulent alors leurs biens à des prix modiques. « Auparavant, un zébu se vendait au moins à 800 000 ariary sur le marché. Aujourd’hui, en fonction de leur taille, ils s’écoulent entre 400 000 et 1 million ariary », regrette Ra-Fely d’Antanambao-Ambary.
« Vendre un zébu est toujours une grosse perte, quel que soit le prix qu’on en tire, et c’est pire quand c’est aussi peu », ajoute Ra-Etienne, conseiller communal à Anjoma Ramartina. « Les paysans en ont besoin pour les travaux des champs, et sans cet animal pour faciliter les tâches, la production est non seulement en chute libre, mais il faut également payer les salaires des saisonniers », indique-t-il.
Edgard Razafindravahy, chef de file de l’ADN, n’est pas resté insensible face à tant de détresse. « Nous allons faire de notre mieux pour faire entendre votre voix là où elle doit être entendue », promet-il. Ce qui ne l’empêche pas de proposer des solutions. « Il est primordial de ramener les militaires et les gendarmes dans les casernes et procéder au recensement des armes de guerre pour savoir d’où viennent ces armes utilisées par les “dahalo” », propose-t-il, rappelant un thème qui lui était cher lors de la campagne présidentielle de 2013.
Le chef de file de l’ADN a également insisté sur l’importance de la justice de proximité pour permettre aux administrés et aux justiciables de se sentir plus impliqués dans les décisions prises en leur nom. Il a ainsi rappelé le concept de justice foraine dont il s’est fait le défenseur depuis 2013. Il a aussi mis l’accent sur l’importance de résoudre, dans les meilleurs délais, la problématique de la surpopulation carcérale. « Les justiciables doivent à nouveau avoir confiance en la justice », souligne-t-il.
Mais réitérant que ces «dahalo» font partie de la société, il a insisté sur la nécessité de discuter ensemble de la manière dont il faut éviter que les jeunes versent dans le banditisme. « L’ADN est là pour trouver avec vous les solutions adaptées, et pour vous aider à les mettre en œuvre », rassure-t-il, invitant les habitants à prendre contact aussi bien avec le bureau central du parti, mais aussi à s’adresser aux dirigeants locaux des antennes du parti.