
Convention d’Andohalo – Plusieurs partis avec Razafindravahy pour la refondation
Historique. La date d’hier sera retenue par l’histoire comme étant celle de la naissance de la refondation. Plusieurs partis se sont associés à Edgard Razafindravahy pour concrétiser ce projet.
Le parti ADN en est le pionnier. Plus d’une centaine de partis lui ont emboîté le pas. La convention sur la refondation a été signée hier à Andohalo entre, d’une part Edgard Razafindravahy, chef de file du parti ADN et d’autre part Beza Seramila, représentant du comité restreint du HFI. Puis, tour à tour, les représentants de plus d’une centaine de partis ont apposé leurs signatures sur le document. Parmi eux figurent des personnalités bien connues à l’instar d’Omer Beriziky, Eliana Bezaza, Regis Manoro, Pety Rakotoniaina, Joseph Yoland, Bernard Marcel, Victor Manantsoa… Les partis RPSD, PSD, Arema, UNFD, CRN, HDM, Teza, RDR, CSDDM…ont été représentés. Autrement dit on a retrouvé des représentants de toutes les Républiques de la première à la quatrième. C’est dire l’importance de cette convention.
Pour la première fois dans l’histoire, des partis sont rassemblés par une idée force, un projet et non pour la conquête des sièges. Ces partis sont donc unanimement convaincus de la nécessité absolue d’entamer la refondation pour régler tous les problèmes récurrents, toutes les crises cycliques que les diverses élections n’ont pas pu solutionner. Une élection faite dans les conditions actuelles servira à adouber un monarque pour diriger une vingtaine de millions de population. « C’est pour sauver le pays qu’on a signé cette convention. C’est très important que plusieurs partis se mettent d’accord sur un projet commun. Tous les travaux commenceront depuis la base, c’est à dire que la refondation du pays débutera depuis les fokontany », souligne Edgard Razafindravahy. Tous les signataires sont persuadés que seule la refondation pourrait redonner le sens du pouvoir au peuple et améliorer les conditions de vie de chaque individu ainsi que le pays.
Autres crises
La convention préconise de ne pas procéder à des élections autres que celles au niveau des fokontany. Elle recommande également la nécessité de revoir les lois électorales et surtout la Constitution. « Une élection sans apaisement incubera d’autres crises. Il est temps, pour toutes les forces vives du pays, de méditer sur le redressement du pays », prévient l’ancien premier ministre Omer Beriziky.
Cette signature de convention est une première étape dans la concrétisation des engagements des membres de cette coalition pour la refondation. Forts du soutien de la centaine de formations politiques, les membres répartis aux quatre coins de l’île vont se déployer dans les vingt-deux régions pour mettre en place « le Mouvement citoyen pour la refondation » et de commencer « la grande marche pour la refondation ».
Les portes de la coalition restent ainsi ouvertes aux simples citoyens, aux diverses associations cultuelles, politiques et surtout les syndicats et la société civile.

Refondation – La convention d’Andohalo rallie les suffrages
La Refondation fait son petit bonhomme de chemin. Partis et associations se bousculent au portillon pour approuver la Convention d’Andohalo.
La refondation séduit de plus en plus le microcosme politique. La Convention d’Andohalo signée, vendredi entre Edgard Razafindravahy, chef de file du parti ADN et plus d’une centaine de partis ou d’associations politiques regroupés au sein du Hetsika ho an’ny fanarenana ifotony (HFI) fait de plus en plus d’adeptes. Le Grand rassemblement des entités fédéralistes (GREF) et le parti Mandatehezan’ny Firaisam-pirenena ( Manda) ont également rejoint, hier, ceux qui sont convaincus de la nécessité de procéder à une refondation de la société avant d’organiser les élections excepté celles au niveau des fokontany. Leurs représentants, en l’occurrence Remi Weng Kotomanantsoa et Lalatiana Ravololomanana, ont signé les documents relatifs à la convention, hier, à Ankorondrano.
Les signataires sont convaincus du fait que l’œuvre commune à entamer est de redonner sa dignité au peuple souverain pour qu’on cesse de l’exploiter au sein d’un pouvoir détenu par un seul homme.
« Depuis 2013 , je ne cesse de déclarer que l’élection présidentielle au forceps n’apporte rien au pays. La refondation a les mêmes objectifs que notre vision du développe-
ment », se réjouit Lalatiana Ravololomanana, président de Manda.
Ouverture large
Le GREF est un grand parti qui a toujours véhiculé le fédéralisme. « C’est depuis 1991 que le peuple réclame le régime fédéral. Le moment est arrivé pour rassembler les moyens et les forces afin d’appliquer les projets de refondation pour sauver le pays », souligne Remi Weng Kotomanantsoa, coordinateur principal du Gref avec l’ancien pilote Jean de Dieu Lemena.
Le chef de file de l’ADN Edgard Razafindravahy a conforté l’importance de ce rassemblement autour de la refondation. « C’est capital d’avoir un point de vue commun concernant la refondation. Maintenant la prochaine étape serait de voir les aspects techniques pour assurer la réussite de ce projet », a-t-il annoncé.
Les portes de la refondation restent ouvertes aux associations et partis, quelle que soit leur nature, à la société civile ainsi et surtout qu’aux divers syndicats.

Edgard Razafindravahy – «J’incite les trois présidents à s’entendre»
Une dernière tentative pour dénouer la crise politique. Edgard Razafindravahy, leader du parti ADN en appelle au patriotisme du président de la République, de l’ancien président Ravalomanana et de l’ancien président de la Transition pour s’entendre dans les meilleurs délais.
Une médiation digne d’un raiamandreny. Face à l’enlisement de la crise après l’échec cuisant de l’initiative du Comité de réconciliation à Ivato, et devant le danger auquel le pays est exposé, Edgard Razafindravahy, leader du parti ADN, supplie les trois principaux concernés par cet imbroglio politique de se rapprocher et de trouver un terrain d’entente. « Je suis d’abord un citoyen soucieux de l’avenir de mon pays, mais je me permets de lancer un appel urgent à ces trois hautes personnalités pour sauver ce qui peut encore l’être », souligne d’emblée Edgard Razafindravahy. Une démarche volontariste pour éviter le pire, après un mois de crise soldé par l’échec de tous les médiateurs locaux comme internationaux.
« Il n’y a pas mieux qu’une rencontre en toute franchise, exprimant le patriotisme pour rassurer l’opinion en ce moment délicat que traverse le pays », rajoute-t-il.
Tout le monde essaie de trouver une solution à cette crise qui paralyse la vie nationale. C’est donc une ultime tentative pour rapprocher Hery Rajaonarimampianina, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. « On peut par la suite définir le chemin à suivre quand tous les malentendus auront été dissipés. Chacun pourra proposer son projet, que ce soit une élection anticipée, une transition, un référendum ou une autre solution », précise l’ancien Pds d’Antananarivo qui connaît bien les trois personnalités.
« Que votre différend n’envoie pas Madagascar dans un précipice. Je crois que vos partisans vous font confiance, et aucun d’entre eux ne souhaite le pire pour le pays », continue Edgard Razafindravahy.
Tentative ultime
Il faut trouver une solution immédiate pour éviter tout débordement dont les conséquences risquent d’être incommensurables. « Tant qu’on peut encore le faire, il faut tout tenter, tout essayer même s’il n’y a qu’un mince espoir, avant que l’état d’exception ne soit déclaré. D’ailleurs, ce ne serait pas une mauvaise chose s’ils n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente. On ne peut pas laisser la situation pourrir longtemps », recommande Edgard Razafindravahy qui suggère aux trois dirigeants de mettre de côté leur égo, d’oublier leur différend, de faire taire les critiques et de penser à l’intérêt supérieur du pays.
Il est plus que temps de redresser la situation. Personne n’a intérêt à ce qu’elle se détériore. L’intransigeance n’est pas bonne conseillère, l’objectif n’est pas de faire de nouvelles victimes. En politique, le but n’est pas de faire couler le sang ou de faire des pillages, ni de s’entretuer.
« Je crois que les trois responsables sont convaincus de cette perception. Rien ne vaut donc le dialogue, à l’image des grands dirigeants de ce monde qui sont arrivés à aplanir leurs différends à force de volonté et de patriotisme ».
Rédaction de l’Express de Madagascar

Edgard Razafindravahy – « Un référendum pour dénouer la crise »
Consulter l’avis de la base pour régler cette crise. Edgard Razafindravahy propose la tenue d’un référendum pour connaître la position de la majorité silencieuse et mettre fin à la crise.
Cette crise montre parfaitement qu’il est nécessaire de reconstruire depuis la base, de procéder à une refondation politique. Tout le monde affirme avoir le peuple avec lui mais si tel était le cas, il est inutile de réclamer une élection mais de procéder immédiatement à une auto proclamation. Edgard Razafindravahy, leader du parti ADN a été on ne peut plus clair hier à Soavina Atsimondrano où il s’est entretenu avec la population.
Dans cette crise, les députés divisés en deux camps ne sont plus en mesure de représenter le peuple. En outre, depuis un mois on n’entend que ceux qui peuvent parler à haute voix alors qu’il existe des millions de compatriotes réduits au silence, dans les fins fonds des campagnes, comme en ville.
Ils ont certainement leur avis pour améliorer leurs conditions de vie. « On a déjà entendu vos positions dans un camp comme dans l’autre, il est temps de donner la décision àu peuple », a-t-il lancé. Ces personnes se demandent également pourquoi on ne demande jamais leur avis en pareilles circonstances où la vie du pays se trouve en péril comme Edgard Razafindravahy a pu le constater pendant ses différentes tournées.
On se demande pourquoi les débats ne concernent que trois ou quatre politiciens.
Schémas classiques
Depuis un mois justement, les partis en conflit occupent la scène, tiennent en otage toute la nation sans pouvoir trouver une solution. Des schémas classiques ont été proposés comme solutions de sortie de crise mais ils sont une copie de ceux qui ont été appliqués dans les crises antérieures.
S’ils étaient efficaces, les crises ne seraient pas récurrentes et on n’en serait pas là aujourd’hui. Autant donc chercher des solutions pratiques, réalistes et durables. « Mieux vaut régler les soucis politiques depuis la base pour que la politique telle qu’elle est pratiquée ne tienne éternellement le peuple en otage. C’est en toute modestie et humilité que je propose la tenue d’un référendum avant l’organisation des élections pour connaître les réelles aspirations de la population », annonce Edgard Razafindravahy.
Il est évident que le sujet du référendum pourrait être le départ ou non du président de la République, pomme de discorde des partis en litige mais plusieurs sujets méritent également une consultation populaire. La nécessité de l’élection présidentielle, l’utilité du Sénat et de l’Assemblee nationale, le choix entre État unitaire ou État fédéral, un régime parlementaire ou un régime présidentiel…
Un référendum pourrait tout régler et mettre fin à toutes les polémiques une bonne fois pour toutes. Il ne devrait plus y avoir de crises cycliques. Jusqu’ici, tout a été plus ou moins imposé par une minorité de décideurs.
Un référendum qui sera organisé entièrement par les Malgaches. « Ni les politiciens, ni les dirigeants, ni les opposants, ni la communauté internationale n’ont rien à voir avec l’organisation. Il suffit de créer des comités au niveau des 18 000 fokontany », devait déclarer Edgard Razafindravahy qui a déjà pensé à tout dans cette proposition.
Reste à savoir l’effet qu’elle fera au niveau des partis en conflit. Le fait est qu’il s’agit d’une proposition originale tout à fait valable si on veut vraiment éviter une catastrophe sans précédent pour le pays et qui permet d’éviter une impasse, une solution anti-constitutionnelle, des affrontements meurtriers. Du moins si l’objectif est vraiment de préserver l’intérêt supérieur de la Nation.
Redaction Express de Madagascar

Respect des droits de l’Homme – Razafindravahy prône des actions concrètes
Edgard Razafindravahy a rencontré les associations et ONG œuvrant pour la promotion des droits de l’homme. Des actions concrètes seront entreprises.
Réunion décisive.
L’entraide des associations et des organisations non-gouvernementales issues de la société civile et Edgard Razafindravahy, leader du parti Antoka sy Dinan’ny Nosy (ADN) avance à grands pas. Soucieux et conscient de la dégradation de la préservation des droits humains à Madagascar, la deuxième réunion entre les deux parties qui s’est tenue, hier, à Akorondrano, prévoit des actions concrètes face à ce problème récurrent qui affecte la couche de la population la plus vulnérable.
Membre actif du comité des droits de l’Homme au sein du « Libéral international », Edgard Razafindravahy a suscité l’adhésion de ses acteurs locaux pour rendre effectives les activités qui devraient être entreprises pour la promotion des droits de l’homme.
Dans la foulée, le renforcement de la sensibilisation de la population à adhérer l’initiative de dénoncer les cas de non-respect et de violation des droits de l’homme a été exigée lors de cette rencontre. Ce premier volet du thème adopté pendant la réunion tenue à Ankorondrano a été débattu sans ambages. « Les Malgaches ont toujours peur d’entamer une poursuite judiciaire. C’est l’un des problèmes qu’on doit résoudre impérativement », souligne Hanitriniala Rafolisisoa, présidente nationale de l’Union Nationale Malgache pour les Droits de l’Homme (UNMDH).
Madame Rafolisisoa Hanitriniala, Présidente Nationale de l’UNMDH
Un manque de résultat palpable, envers la défense des droits de l’homme a été constaté lors des échanges d’idées entre le leader du parti ADN et les représentants de la société civile. « Le résultat est négatif même si beaucoup d’efforts ont été fournis. C’est à nous de trouver des solutions », a interpellé Edgard Razafindravahy pendant la réunion.
Refondation
Face à ces contraintes, les représentants de la société civile ont conçu des solutions efficientes pour rendre efficaces des actions prises contre ce fléau. « Ensemble nous réussirons. Il ne faut pas avoir peur de prendre l’initiative de dénoncer les méfaits autour de l’instance judiciaire. Il faut se battre pour gagner cette bataille », s’enthousiasme Arlette Ramaroson, juriste international, représentante de l’Association Nosy Malagasy (ANM). L’appui du pouvoir central, garant de l’effectivité du respect des droits de l’homme a été aussi sollicité. « L’État en tant qu’obligataire de droit devrait nous aider. Sinon on ne peut pas avancer quelque chose de concret », continue la juriste.
Le deuxième thème débattu pendant cette rencontre s’est focalisé sur le problème du manque de confiance de la population envers les acteurs qui œuvrent pour la défense des droits humains sur le terrain. Devant ce constat, les représentants des associations et des organisations non-gouvernementales réunis à Ankorondrano ont exigé un changement de comportement et d’agissement de ces acteurs œuvrant dans ce domaine. « Nous sommes déjà conscients que la vraie solution découle de notre volonté de vaincre la corruption. Par contre, il faut aussi garantir notre sécurité », avance un représentant de l’UNMDH.
La refondation venant de la base a été encore réclamée lors de cette réunion. Pour Joel Harison, membre du cercle de réflexion pour l’avenir de Madagascar (CRAM) c’est « notre mentalité qui devrait être changée ». « C’est la base de notre développement. Il faut changer le système actuel », continue-t-il. Cette rencontre a aussi été l’occasion d’aborder le thème sur l’adhésion des organisations de la société civile, qui doivent impérativement travailler ensemble dans le but de rendre effectives les actions entreprises pour la promotion de la défense des droits de l’homme. « Il faut se donner la main, sinon rien ne changera », souligne les participants à ce caucus.
« Pour le dernier thème, je peux avancer des solutions. Il faut prendre un cas concret sur chaque secteur sensible. On prendra toutes les initiatives y afférentes pour avancer », lance Edgard Razafindravahy. Lui d’ajouter que son intention est d’aider les associations ou les organisations non-gouvernementales qui excellent dans la protection des droits de l’homme à continuer leurs travail. « Je ne vais pas former une autre association », a précisé le leader du parti ADN.
La réunion qui s’est tenue à Ankorondrano a vu la participation d’une vingtaine de représentants de la société civile, en l’occurrence celles de l’Union nationale pour les droits de l’homme (UNMDH), la « Justice et paix », la Commission nationale indépendante du droit de l’homme (CNIDH), le Cercle de réflexion pour l’avenir de Madagascar (CRAM), le réseaux social « IORS »….
Juliano Randrianja

Formation Maroy de l’ADN – La promotion Rabezavana affûtée pour la refondation
Innovation. Le parti Antoka sy Dinan’ny Nosy/Arche de la Nation (ADN) a sorti sa première couvée, hier au dôme RTA Ankorondrano. Trente-quatre jeunes universitaires ont suivi des formations sur divers thèmes, dans le cadre du projet Malagasy Roots youth (Maroy). Cette première promotion porte le nom de Rabezavana, le leader du mouvement Menalamba de 1895 – 1898, symbole du patriotisme et du courage. « Le choix de Rabezavana n’est pas fortuit. Son courage animé par le patriotisme lui a permis de résister à la colonisation française. Rabezavana est, pour, nous le symbole du courage et de l’amour de la patrie », a affirmé Alida Mampionona Rakotoarimanana, représentant des participants au projet Maroy , lors de son intervention
Le député élu à Tsaratanàna, Jean Ratefierivony réitère l’importance du choix de Rabezavana comme nom de cette promotion. C’est l’un des hommes de confiance de la reine Ranavalona III. À partir de 1896, il a dirigé la commune d’Andriamena, dans le district de Tsaratanàna. C’est l’un des leaders influents dans le mouvement Menalamba, avec Rainibetsimisaraka et Rabozaka.
Force jeune
Le chef de file national du parti ADN, Edgard Razafindravahy a honoré cette cérémonie de sa présence. Dans son allocution, il a insisté sur la prise de responsabilité des jeunes. « Les États-Unis ont été bâtis par des jeunes. Le salut de la Nation dépend de votre courage à changer. Le pays a besoin d’une refondation à partir de la base», soutient-il. Après avoir rappelé l’échec des 58 années d’indépendance, et de tous les systèmes qui se sont succédé, il mise sur la jeunesse pour apporter le changement. « Pour qu’un pays soit fort, il faut une jeunesse forte », a-t-il martelé.
Maroy est un projet des jeunes ADN qui visent la professionnalisation de la politique. Accompagnés par des professionnels dans leurs domaines et expériences respectives, les trente-quatre jeunes ont reçu des formations sur neuf thèmes. Il s’agit, entre autres, du leadership, de la bonne gouvernance, du montage de projet, du savoir-vivre, des méthodes de direction et des structures d’un parti politique, du marketing politique ainsi que de l’Histoire de Madagascar.
D’une manière générale, chaque parti politique d’envergure nationale dispose d’une branche « jeune », souvent utilisée par opportunisme en faveur de quelques leaders. Le parti ADN, par le projet Maroy, veut contourner cette « mauvaise pratique ». À travers les séances de formations à la fois théoriques et pratiques, le parti prépare déjà sa relève. « Il est rare qu’un parti politique dispense des formations de ce genre », conclut Alida Mampionona Rakotoarimanana.
Témoignages
Le bureau des Jeunes ADN a reçu une centaine de demandes pour suivre la formation « Malagasy Roots Young » (MaRoY). À l’issue d’une sélection et d’interviews des postulants, une trentaine de jeunes ont été admis à cette première promotion.
Plus précisément, trente-quatre jeunes sélectionnés ont montré beaucoup d’enthousiasme et de volonté au cours des deux mois de formation. Ils étaient âgés entre 18 et 35 ans, la plupart des lycéens ou des étudiants. Ils ont été d’emblée convaincus de la justesse de l’idéologie et de la méthode de travail du parti ADN, fondées sur les pratiques par la refondation à la base et l’instauration du Federalisma Sahaza. De fait, les idées du chef de file national, Edgard Razafindravahy, ont été comprises et acceptées, à savoir le Federalisma Sahaza qui est l’unique voie pour le progrès et le développement de Madagascar. Autrement dit, nos trente-quatre jeunes de la première promotion doivent avoir la mentalité du nationaliste Rabezavana !
Gabrielle Jessica Rakotonirina, titulaire du master en Sciences politiques :
La formation nous a été utile. En effet, jusqu’ici seule une petite partie de la population vit correctement. La majorité ne connait pas ses droits, et surtout elle ignore sa responsabilité pour développer la Nation. Nous sommes tombés dans une extrême pauvreté, c’est pourquoi il est nécessaire et impérieux de revenir à la base même pour recouvrer les valeurs et l’honneur par le redressement du pays. Nous tous ensemble sommes responsables de notre avenir et de celui de notre Nation, et cela commence à la base.
Jean Etienne Andriamahadimby, titulaire du master I en Informatique et statistiques appliquées
La formation MaRoy, proposée par le parti ADN, dirigé par Edgard Razafindravahy, m’a beaucoup aidé. Car elle a satisfait tous mes désirs et vœux de m’impliquer plus en profondeur dans la vie nationale. Je voudrais apporter ma contribution dans le changement pour le bien et le bien-être de mon pays, en proposant ma part de briques pour son développement.
Vonondranto Andrianjakarimanana, titulaire de la licence en gestion comptable et financière
Il faut changer les institutions de l’État unitaire à Madagascar. Le développement doit démarrer à partir de la base, où le pouvoir est à initier. Le fokontany doit acquérir un pouvoir effectif, car il est la structure la plus proche du peuple et à même de porter le développement local.
Mahery Njatoniaina Ratovelo, titulaire d’une licence en Sociologie
Il faut mettre en place une éducation équitable à Madagascar. L’enseignement destiné à former des personnes subalternes doit être éradiqué. Donc, il faut une adéquation de l’enseignement et de l’éducation avec la culture et le vécu existant dans une région concernée. La formation des enfants doit correspondre à la culture, aux us et aux richesses de la région où ils vivent, pour qu’ils ne soient pas obligés d’aller dans la capitale pour poursuivre leurs études. J’ose affirmer que le Federalisma Sahaza est la solution unique pour notre réussite commune. Il est adéquat pour chaque région-État, surtout en matière d’éducation et d’économie. Le parti ADN a pris une grande initiative en créant une École supérieure populaire, car elle est la garante de la relation étroite entre les dirigeants et le peuple, surtout dans la prise de décisions à la base.
Anja Andriambololona, titulaire du master en Psychologie sociale et interculturelle
La refondation à la base est nécessaire pour Madagascar. Car la population locale sait ce qui lui est bien, étant la première concernée sur ce qui se passe dans son village. Elle seule peut élaborer les stratégies répondant à ses besoins et elle seule connaît les priorités pour son développement.
Jean Marchelle Rakotonirina, bachelier série A2
J’ai toujours suivi les activités du parti ADN à travers les journaux. Les principes de ce parti m’intéressent. Les formations dispensées ainsi que la responsabilisation des jeunes diligentées par le parti ont conforté ma conviction.
Era Miaratsoa Ramboanatolotra, maîtrisard en Droit
A travers le Federalisma sahaza, la proposition du parti ADN à mettre en place la justice foraine accélère le traitement des dossiers au niveau des tribunaux. Les instructions sont menées en connaissance du contexte. Cela réduit les risques de la corruption. Elle évite également l’accumulation des mandats de dépôt.
Tiavina Sarobidy, bachelier série A2
Il n’y a que le Federalisma sahaza qui mène au développement de Madagascar. Actuellement, l’Etat unitaire et centralisé fonctionne par des ordres. Ainsi, les besoins de la population à la base ne sont pas suffisamment pris en compte. Les principes de l’ADN auront des impacts dans la vie quotidienne à travers le contrat social.
Anna Diamondra Rasoanarivoarinavalona, licence en sociologie
J’ai voulu étoffer mes expériences en politique et connaître davantage l’histoire de mon pays. J’ai trouvé tout cela dans la formation Maroy
La seconde promotion de la formation Maroy est pour bientôt. Les thèmes seront élargis au niveau international. Il y aura une collaboration avec des partis amis de l’ADN comme Venstre du Danemark ainsi qu’avec la grande famille du Liberal international
Andry Rialintsalama

Droits humains – Edgard Razafindravahy fédère les principaux acteurs
Edgard Razafindravahy a rencontré les associations et Organisations non gouvernementales œuvrant pour la promotion des droits humains. Membre du comité des droits de l’Homme au sein du Liberal International, il propose une entraide avec les acteurs locaux.
Ouverture.
La promotion des droits de l’homme à Madagascar prend un nouveau départ. Edgard Razafindravahy, chef de file nationale du parti Antoka sy dinan’ny Nosy/ Arche de la Nation (ADN) a rencontré hier des organisations de la société civile œuvrant dans ce domaine. Élu à Johannesbourg en tant que membre de la Commission des droits de l’Homme (CDH) du Liberal International en octobre, il a poursuivi sa mission à La Haye (Pays Bas) en décembre dans une réunion de haut niveau sur les droits humains. Conjuguant le global et le local, il a invité les acteurs malgaches à la promotion des droits de l’Homme évoluant dans leurs secteurs de prédilection respectifs. «Vous écouter est pour moi d’une importance particulière. Notre mission est à la fois sacrée et grandiose. Je pense que les discussions, pendant cette séance, vont nous permettre d’avancer», souligne le commissaire des droits de l’Homme du Liberal International.
À travers les échanges, les participants ont effectué un tour d’horizon sur la situation à Madagascar. Il s’agit, entre autres, des droits de l’enfant, des femmes, des personnes en situation de handicap, des personnes âgées ou des sujets brûlants comme l’affaire Antsakabary ou l’incarcération de Clovis Razafimalala ainsi que les Iles éparses. Pour sa part, Edgard Razafindravahy a également partagé son vécu. «A travers mes tournées politiques, j’ai également constaté que la violation des droits de l’Homme est banalisée. Cette situation a motivé ma candidature dans cette commission pour que je puisse agir à la fois avec vous et à l’échelle internationale», a-t-il souligné.
Main tendue
Dans cette optique, le chef de file nationale du parti ADN propose une main tendue à tous les acteurs œuvrant pour la promotion des droits de l’homme. «Ensemble, nous pouvons agir d’une manière plus efficace», continue-t-il. Une idée qui a suscité l’adhésion des participants présents. «Je salue cette initiative de rassembler tous les acteurs dans ce domaine», répond Sammy Rabenirainy du SOS Village d’Enfants. «C’est une bonne initiative. Nous allons unir nos idées pour nous rendre plus forts», continue Arlette Ramaroson de l’Association Nosy Malagasy.
«Vous êtes déjà au sommet, vous pouvez nous servir de relais dans les hautes instances», poursuit Jean Cadet Randriantsarazoky de la FTMM.
À l’issue de la première rencontre, les participants ont décidé de s’entraider pour faire face aux différentes contraintes évoquées dans chaque domaine d’intervention. Pour confirmer cette adhésion, les participants se sont accordés un nouveau rendez-vous au mois de février. La réunion avec les organisations de la société civile d’hier est, ainsi, la première d’une série de rencontres. «Des milliers d’associations et ONG font des efforts inestimables pour promouvoir les droits de l’Homme. Parfois, elles travaillent de manière localisée. Ainsi, je les invite à nous rejoindre afin que nous puissions unir nos forces», conclut Edgard Razafindravahy.
Son agenda est fourni pour 2018. Edgard Razafindravahy assistera et prendra part à ces grands rendez-vous. Les plus proches sont ceux de février et mars à Genève.
Andry Rialintsalama