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20 février 2016 Comments are off admin

Signature de convention de partenariat avec le parti Venstre

Le parti ADN a signé une convention de coopération avec « Venstre ». La ferveur et la sincérité des valeurs et de l’engagement de la formation conduite par Edgard Razafindravahy ont convaincu le parti au pouvoir danois.

Pour la première fois à Madagascar, une convention de partenariat avec un parti étranger se fait en public et de manière transparente. Hier, au dôme RTA Ankorondrano, une convention de coopération entre le parti « Antoka sy Dinan’ny Nosy – Arche De la Nation » (ADN), conduite par Edgard Razafindravahy, et le « Venstre », formation au pouvoir au Danemark, représenté par Michael Aastrup Jensen, parlementaire, porte-parole et en charge des relations internationales du parti.

Un événement qui s’est déroulé devant un parterre de représentants de groupes parlementaires et d’entités politiques, ainsi que, de dizaines de journalistes. « La transparence est nécessaire dans les affaires publiques. C’est pourquoi nous avons fait la signature devant la presse, pour qu’elle soit connue du public », déclare Edgard Razafindravahy, chef de file du parti ADN, soulignant que la transparence est l’un des socles de la pratique politique et de la conduite des affaires étatiques au Danemark.

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Le Danemark est une référence mondiale en matière de lutte contre la corruption, de bonne gouvernance et d’État de droit. Le parti « Venstre », quant à lui, est un exemple à suivre en matière d’implication de la population locale, notamment, dans les prises de décisions sur l’orientation politique du pays, comme en matière de politique énergétique, par exemple.
Dans cet esprit de transparence, par ailleurs, une conférence de presse s’est tenue à l’issue de la signature et des discours officiels. L’occasion pour les journalistes d’aller vers des questions relativement épineux. Le porte-parole de « Venstre », explique, notamment, le choix d’une collaboration avec le parti ADN par l’attachement de son parti aux valeurs libérales. « Nous supportons seulement les partis en qui nous avons confiance, qui ont des valeurs et la détermination de les appliquer. Nous ressentons cette ferveur, pour développer votre pays chez le parti ADN », affirme le parlementaire danois. Le développement par la base dans le respect de la liberté individuelle, le développement humain, équitable et durable, la démocratie appliquée dans la gestion quotidienne de la société, sont autant de valeurs que les deux formations politiques partagent.

« Lorsque vous avez un engagement, des valeurs, un sens moral et de l’éthique, vous pouvez compter sur l’appui des autres. Nous nous engageons pour une nouvelle pratique politique, nous allons tout faire pour ne pas décevoir, ni trahir qui que ce soit, nous allons essayer autant que faire se peut d’éduquer nos concitoyens. C’est ça le parti ADN », soutient Edgard Razafindravahy.
La lutte contre la corruption et la transparence sont aussi des points de convergence des engagements des deux partis politiques. La convention signée, hier, lie les deux formations d’idéologie libérable démocrate dans la réalisation de projets communs et dans une optique d’échanges et de partage d’expérience. Le parti « Venstre », compte aussi, appuyer le parti « Antoka sy Dinan’ny Nosy – Arche De la nation », pour intégrer l’Internationale libérale.
Dans son discours, Michael Aastrup Jensen a indiqué, par ailleurs, que « la signature de cette convention de coopération implique un soutien, lors des élections, pour dire non à la corruption et oui au développement ».
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Le sujet de la participation du parti ADN aux élections, notamment, à la présidentielle a été abordé par les journalistes. « C’est une voie incontournable pour toute formation politique. Il est logique que l’on souhaite briguer le pouvoir pour pouvoir appliquer notre programme politique », réplique Edgard Razafindravahy. Le chef de file du parti ADN ajoute, néanmoins, que la joute électorale de 2018 n’est pas sa priorité. « Les élections ne sont, toutefois, pas ma priorité, car je considère qu’il y a encore plusieurs choses plus importantes à faire pour redresser le pays, notamment, la base. La nécessité d’une refondation comme le rappelle systématiquement la radio Antsiva. Ma priorité est de trouver le système politique adéquat pour le pays », souligne t-il.

22 septembre 2015 Comments are off admin

Razafindravahy suggère une formation plus professionnalisante

Edgard Razafindravahy a tenu une séance d’échange avec des étudiants, jeudi dernier. L’occasion pour l’homme politique d’entendre les problèmes des étudiants et de leur apporter tout son soutien, mais aussi d’expliquer la vision du parti ADN (Antoka sy Dinan’ny Nosy ou Arche de la Nation) sur l’enseignement supérieur.

La désillusion des jeunes. Un mal qui touche de plus en plus les étudiants à l’issue de leur cursus universitaire. Pour bon nombre d’entre eux, le rêve d’un parcours professionnel étincelant s’envole dès la sortie du banc des facultés ou des instituts, avec le peu d’offres sur le marché du travail.

Le manque de confiance en l’avenir. Les jeunes ont confié à l’équipe ADN qu’ils se sentent perdus, sans repères, sans perspective quant à leur avenir. Ils peuvent selon eux faire un Bac+1, un Deug, une licence etc., mais à la sortie, le constat est le même : peu ou pas d’emplois à la hauteur de leurs attentes et de leurs études, au point pour certains de considérer le fait de faire de grandes études comme une perte de temps.

Pour ces jeunes, faire des études représente un investissement énorme. Ils se sacrifient mais également sacrifient leurs proches pour y arriver.

Or, dans la société actuelle, cela ne leur garantit guère l’avenir qu’ils souhaitent.

Edgard Razafindravahy invite les jeunes à oser entreprendre.

Edgard Razafindravahy invite les jeunes à oser entreprendre.

L’ADN suggère une politique différente pour l’enseignement supérieur : « une formation encore plus professionnalisante ».

« Nous avons besoin de gens qualifiés, formés pour redresser le pays», avance Edgard Razafindravah. «pourtant la formation de nos jeunes en particulier ne répond pas aux besoins de notre nation, de notre population», continue t-il. Ainsi il faudrait mettre en place des offres de formation qui répondent et s’adaptent aux besoins de la base.

Ceci s’adresse à notre Enseignement supérieur, de manière générale, mais le premier conseil que donne Edgard Razafindravahy aux jeunes dans le contexte actuel, c’est de choisir sa formation en fonction des besoins et opportunités. Les étudiants se bousculent, en effet, dans des domaines saturés, alors que Madagascar manque de personnes qualifiées dans des secteurs de base comme la santé, l’éducation, etc. Il n’a pas

manqué de souligner également l’absence criante de qualification dans les entreprises, dans tout le pays.

Avoir de l’audace : entreprendre 
Le chef de file du parti ADN, en tant que « Zoky » (pour Aîné), a partagé ses expériences et son parcours avec les étudiants. « Ceux qui ne font rien n’ont rien. Au moins, si vous faites quelque chose, vous aurez une chance de réussir. (…) Chacun est responsable de ce qu’il entreprend, de ce qu’il veut faire. Il est inutile de systématiquement tenir les autres comme responsables de votre situation. (…) », soutient Edgard Razafindravahy. Une ligne de conduite qui lui a permis de se faire une place dans la société. « Il ne faut pas hésiter à entreprendre, continue t-il.

À Madagascar, tout reste à faire. » Et de citer deux secteurs porteurs à explorer : l’agriculture et le tourisme.

Les étudiants ont fait part de leurs appréhensions à leur interlocuteur.

Les étudiants ont fait part de leurs appréhensions à leur interlocuteur.

Espoir et Courage 
« Prenez votre responsabilité, prenez en main le développement de votre localité. N’attendez-pas l’État central. Il faut avoir le courage de changer de mentalité. Soyons solidaires ! » Edgard Razafindravahy s’est attaché à insuffler à cette jeunesse, l’espoir pour l’avenir car il est interdit, selon lui, de désespérer.

Point d’orgue d’une semaine chargée pour le chef de file du parti ADN et son équipe, cette rencontre a été l’occasion pour les deux parties d’échanger. Les étudiants ont eu en face d’eux des adultes attentifs à leurs soucis.

Ce moment a aussi été l’occasion d’aborder un sujet qui défraie les chroniques : les multiples grèves au sein de l’enseignement supérieur.

L’inquiétude sur un avenir incertain était palpable chez cette jeunesse qui constitue, pourtant, la relève du pays.

Les étudiants n’ont pas caché leur curiosité concernant les objectifs du parti ADN, une séance de questions-réponses conviviale s’est instaurée, durant laquelle le chef de file de l’ADN s’est prêté volontairement au jeu.

Durant cette rencontre, Edgard Razafindravahy a évoqué l’École de la vie et de la démocratie, des thèmes qui lui sont chers, une vision à long terme pour une jeunesse rigoureuse, travailleuse et forte. Une façon de clôturer cette rencontre sur une note positive dont ces jeunes ont tant besoin et le méritent.

Les jeunes ont été attentifs aux conseils avisés d’un ainé.

Les jeunes ont été attentifs aux conseils avisés d’un ainé.

11 septembre 2015 Comments are off admin

Éternel problème du grand sud – L’eau est-elle une fatalité ?

Dans le Sud, l’eau manque cruellement. Cette ressource naturelle nécessaire à la vie se raréfie de plus en plus dans cette partie de l’Ile malgré l’annonce des efforts déployés par les gouvernements successifs.

Payer une tasse de thé ou de café à 200 ariary à Andranovory-Toliara contre 50 ariary dans la capitale, l’eau est une ressource tellement rare ici : « Il faut parcourir 58 km pour en trouver. Et si vous voulez prendre une douche avant d’entrer dans la ville de Toliara, vous devrez payer 1 000 ariary. » Ce propos de Julienne Mora, gargotière à Andranovory, donne un aperçu de la difficulté quotidienne des habitants dans le Sud pour obtenir de l’eau potable.

La situation est pire dans le Sud profond. Dans la commune de Soanala, district de Betroka, où le chef de file de l’Antoka sy Dinan’ny Nosy (ADN), Edgard Razafindravahy, dort cette nuit-là après avoir rencontré les chefs de fokontany et les membres de l’ADN, la disponibilité de l’eau constitue un atout majeur pour les hôtels afin de séduire et attirer la clientèle. Dans certains établissements, le reste de l’eau que des clients n’ont pas utilisée, est stockée dans un fût pour servir aux futurs locataires. Le manque d’eau crée parfois des rapports tendus entre les clients. Tout le monde exige de prendre une douche après avoir parcouru une route nationale poussiéreuse sous un soleil de plomb alors que l’eau fait défaut. Mais ce problème n’est toutefois que temporaire pour les visiteurs contrairement à ce que vivent les locaux au quotidien.

Les habitants du district d’Ampanihy, par exemple, se lèvent très tôt pour récupérer de l’eau en creusant le sol. L’activité devient ainsi une affaire familiale. Les femmes concoctent le petit-déjeuner à base de patates douces et de manioc, tandis que les enfants aident leurs pères à stocker l’eau récupérée dans un « bidon jaune ». « L’eau pompée par les racines de cactus durant la nuit, imbibe le sol. Nous la récupérons à l’aube, avant qu’elle ne s’évapore », explique un père de famille.

La condition climatique de l’Androy constitue également un grave problème qui ne favorise pas la présence de l’eau. « La pluie tombe surtout durant la saison hivernale, mais cette année, elle se fait rare », regrette Albert Ratovondrainy, président de la délégation spéciale de la commune d’Ambovombe. De plus, le peu d’eau disponible dans la région semble mal répartie. Ainsi à Beraketa, Antanimora et à Ambovombe, la sécheresse semble moins visible, la plaine reste verdoyante, les gens y plantent du riz et de la patate douce.

À Tsihombe et Beloha, le temps semble s’arrêter. Philémon, un habitant quinquagénaire de Tsihombe, s’approche de l’une des voitures qui accompagne l’équipe du parti politique ADN. Il porte trois bouteilles remplies d’eau. « Avez-vous encore des bouteilles pour que je puisse stocker de l’eau Vous savez, l’eau est une ressource très rare chez nous. Nous avons l’impression que l’État nous oublie. Nous sommes victimes des razzias sur nos troupeaux, mais aussi de la famine et de la sécheresse », s’indigne-t-il.

Le chef de file de l’ADN, Edgard Razafindravahy a ravivé l’espoir des habitants du fokontany de Bevoay dans la commune d’Ankatsakatsa

Le chef de file de l’ADN, Edgard Razafindravahy a ravivé l’espoir des habitants du fokontany de Bevoay dans la commune d’Ankatsakatsa

Edgard Razafindravahy (ADN), entouré de son équipe, a sillonné pendant plusieurs jours cette région de Madagascar. Tout comme dans plusieurs autres régions de Madagascar, la population du Grand Sud peine à vivre décemment au quotidien, l’État semble abandonner encore une fois cette partie de l’Île en ne leur apportant aucune solution pérenne.

L’Équipe ADN a été à l’écoute de cette population. La devise de ce parti étant de « S’en sortir par soi-même, ne plus attendre des autres », surtout, selon Edgard Razafindravahy, « pour un problème aussi vital que l’eau ou l’électricité ». Et d’ajouter : « C’est pourquoi il faut que, désormais, vous, membres de la communauté locale, preniez en main votre avenir et n’attendiez plus le pouvoir central. Nous allons continuer d’échanger, de partager les expériences et trouver ensemble les solutions à ce problème.» À suivre…

L’ADN lance un appel à toute personne ayant des expériences ou expertise en matière de gestion de l’eau à la contacter.

La récupération de l’eau dans le sol devient une affaire familiale.

La récupération de l’eau dans le sol devient une affaire familiale.

4 septembre 2015 Comments are off admin

Le Sud sans toit, ni loi

Une situation désespérée. L’insécurité dans le Sud semble sans solution. Entre les dahalo et les forces de l’ordre, c’est l’éternelle vengeance. Le principe de l’œil pour œil, dent pour dent n’a jamais pu apporter la paix. Entre les deux, la population souffre le martyr. Edgard Razafindravahy et l’ADN sont passés pour apporter une nouvelle vision dans cet univers exaspérant. Il faut que la population prenne en main son avenir.

«Ne roulez surtout pas la nuit, notamment à Ambavatapia et à Ambalamanakana. La RN7 devient de plus en plus dangereuse ! ». Ce conseil d’un gargotier à Ambohimandroso annonce la couleur du trajet dans le Deep South. Comme un missionnaire qui a pour objectif non pas de prêcher l’Évangile mais plutôt de répondre à l’invitation des membres de l’Arche de la Nation (ADN) dans les régions Androy et Anosy, de promouvoir de nouvelles idées et une nouvelle philosophie afin de redonner de l’espoir aux habitants, oubliés par le pouvoir central depuis 55 ans, Edgard Razafindravahy, chef de file de ce parti politique, a avancé dans le fin fond du Grand Sud avec audace.
Mais la situation tend à se compliquer en prenant la RN 13. À cinq heures de la route d’Ihosy, dans la commune de Kelivaho, les malaso venaient de brûler une maison.

« Les bandits ont effectué trois assauts successifs dans notre commune, en une semaine. Nous n’avons pas dormi dans notre maison depuis plusieurs mois. Il faut fuir avec les enfants dans la brousse dès 17 h. Comment voulez-vous que nous puissions travailler », se plaint Melfine Itasoa, mère de famille à Kelivaho.

Les forces de l’ordre semblent impuissantes face à ces dahalo armés de fusils de chasse, de fusils mitraillettes AK47, de haches et de sagaies. L’un d’entre eux s’était même caché derrière une maison pendant que le chef de file de l’ADN rencontrait la population. En fait, la pacification, solution avancée par les autorités centrales n’en constitue pas pour les habitants de Kelivaho.

« Ce sont les autorités même qui nous considèrent comme des malaso. C’est ainsi qu’aucune haute personnalité n’a pas voulu écouter nos doléances depuis la création de notre village. Elle est passé très vite, sous une forte escorte de forces de l’ordre, sans s’arrêter dans notre commune pour aller plus au sud », s’insurge Melfine Itasoa.
Lors de l’arrivée dans le chef-lieu du district de Betroka, une guerre civile semble se profiler à l’horizon. Un conflit datant de plusieurs années entre deux hautes personnalités du district risque de plonger la localité dans un bain de sang. Les deux hommes s’accusent mutuellement d’être à la tête de dahalos composés d’une centaine d’hommes armés. À entendre l’un d’entre eux, il serait prêt à mourir pour stopper l’acte de banditisme mené par son rival toujours accusé d’être le cerveau des bandits à Betroka. Les habitants piégés dans ce différend se sentent impuissants.

Message d’espoir
« Nous ne savons plus à quel saint se vouer. Nous ne pouvons que fuir vers la ville dès que les bandits sévissent dans notre village », a confié un opérateur économique de Betroka.
Les campagnes ne sont pas les seules à vivre dans la terreur. En plus des attaques à main armée, le délestage plonge également les « citadins » dans l’angoisse. Ainsi, dans la commune de Soanala, Edgard Razafindravahy a devisé avec les chefs fokontany dans le noir complet. L’électricité a été coupée depuis trois jours. Les armes blanches sont toutefois vendues comme des bonbons dans cette commune. Sortir dans le nuit après 20 h s’apparente alors à un suicide.

Les attaques perpétrées contre une épicerie et une gargote, à quelques kilomètres de Soanala, dans la commune de Beraketa, témoignent du vécu quotidien en matière de banditisme.

« Des bandits armés de haches et de sabres ont décapité un père de famille. Celui-ci aurait tenté de protéger son petit fonds de commerce. Les forces de l’ordre n’ont arrêté personne pour cet acte survenu au cœur même de Beraketa », a confié un gargotier de la ville.

La route de la délégation du parti politique ADN a continué malgré ces évènements effroyables. Lors de la traversée de la terre natale de Monja Jaona, la commune d’Antanimora, un épicier nous a conseillé de rouler seulement pendant le jour.

« Les coupeurs de route sont légion jusqu’à Ambovombe », martèle Grégoire Randriamazava, habitant à Antanimora.
L’insécurité ambiante n’a pourtant pas empêché Edgard Razafindravahy de motiver les habitants à prendre en main leur avenir afin de sortir du trou infernal de l’insécurité et de la pauvreté.

L’arrivée vers 20 h à Ambovombe s’est déroulée dans le calme. Peu d’habitants osent circuler durant la nuit. La cause de cette situation serait due à la libre vente d’arme blanche sur le marché. Renommés comme étant parmi les meilleurs forgerons de la Grande île, les Antandroy mettent en œuvre leur savoir-faire dans la ville. Il n’est donc pas étonnant de voir un garçon de 12 ans portant un long sabre derrière le dos.

« Une dispute se règle parfois à coups de hache et de couteau, notamment la nuit. Il faut faire très attention. Les habitants ont l’habitude de se battre avec les dahalo. Ils n’hésitent pas à vous étriper », affirme un agent de l’État en service dans ce chef lieu de l’Androy.

Mais le danger est permanent. Il faut rouler durant la journée sur la RN 13 menant à la ville de Tolagnaro. Le pire reste à venir sur la route menant vers la commune de Ranomafana. C’est l’endroit de prédilection des malaso. La commune d’Esira, les fokontany de Tsivory et d’Andranondambo ne sont qu’à quelques kilomètres des éléments de Remenabila, suspecté par les forces de l’ordre comme le « général de corps d’armée » des brigands dans cette région.

« Les bandits escaladent la montagne pour nous attaquer. Nous avons subi trois assauts, l’année dernière », a relaté Lahitokana Etienne Razafimahateza, maire de la commune de Ranomafana.

Plus à l’ouest, dans la région Atsimo-Andrefana, le droit coutumier semble faire ses preuves. Mais l’insécurité et les actes de banditisme demeurent les premières préoccupations de la population. Des habitants armés de sagaies et de fusils de chasse tentent de suivre la trace des dahalo le long de la RN7, en inspectant les bords de la chaussée, sous le regard des éléments de forces de l’ordre attendant avec impatience le passage d’un taxi-brousse et de camion pour être contrôlés.

Les messages du chef de file de l’ADN sont clairs face à la situation chaotique et déplorable en cette période du troisième Millénaire.

« Il faut que vous, les habitants, preniez en main votre avenir. Si vous attendez encore l’État pour les cinquante-cinq années à venir, vous serez encore déçus. Les malaso et les bandits sont nos enfants. Il faut cesser de s’entretuer. C’est la pauvreté qui pousse nos enfants à tuer les membres de leurs familles. Je suis prêt à partager mes expériences et mes compétences pour vous aider. C’est pourquoi j’ai quitté ma famille dans la capitale », a lancé le guide de l’ADN.

26 août 2015 Comments are off admin

L’ADN redonne espoir à l’Androy

« La victoire est notre seule limite ». Cette devise du parti politique ADN fait renaître l’espoir dans cette région victime d’actes de banditisme et plongé dans le noir.

Une lumière au milieu des ténèbres. C’est ainsi que la population du Deep south a accueilli la visite d’Edgard Razafin¬dravahy, fondateur du parti Arche de la Nation (ADN). Eh oui, alors que cette région se sent abandonnée au milieu de la famine, de l’insécurité, de la pauvreté, un homme a pensé à sa population.

Oser prendre la responsabilité pour qu’ensemble nous allions vaincre. C’est la vision partagée par l’ADN dans la région d’Androy. C’était dimanche lors de la rencontre du chef de file de l’ADN, Edgard Razafindra¬vahy, et ses militants à Ambovombe-Androy. Cette philosophie a ainsi apporté une nouvelle vision pour les habitants de cette région qualifiée depuis des lustres comme une zone rouge et un berceau de la famine à Madagascar. Après les régions Vakinankaratra et Betsiboka, c’est dans l’Androy que l’ADN engage la bataille contre les maux de la société, en responsabilisant la population locale. « Il faut maintenant que nous, chaque personne, chaque village composant le fokontany et la commune, prenions en main notre avenir. Si nous attendions encore l’État central, nous serions encore déçus pour les 55 années à venir », a lancé Edgard Razafindravahy, chef de file de l’ADN.

Ce propos a été justifié par les doléances des habitants lors des différentes rencontres du chef de file de l’ADN et les habitants de la région. « Les nourritures ne manquent pas dans notre commune. Mais l’insécurité quasi-quotidienne nous empêche de travailler. Comment voulez-vous que nous puissions nourrir nos enfants après que nos moyens pour labourer la terre sont volés pas les bandits », s’insurge Julien Tsimenatse, père de famille dans la commune d’Ianabinda, district de Betroka. Pourtant, l’insécurité n’est pas la seule préoccupation des habitants de cette région. « L’électricité a été coupée depuis trois semaines. Nous sommes plongés dans le noir dans cette atmosphère d’insécurité ambiante. Les enseignants manquent également dans notre commune. Nos enfants doivent parcourir plus de 80Km pour effectuer leur examen de baccalauréat sur une route chaotique et infestés de bandits. Les centres de santé manquent aussi d’équipements et de personnel médical », se plaint Violette Randrianizafy, habitante de la commune d’Isoanala, district de Betroka.

À une soixantaine de kilomètres de cette commune, à Beraketa, les mêmes problèmes se présentent.

« Les priorités dans notre commune sont l’électricité, l’insécurité ambiante et la réhabili¬tation de la mairie », a avancé Peletin Jaotombo, futur maire de la commune de Beraketa. Dans la commune d’Anta¬nimora Sud, l’électricité, l’insécurité et l’accessibilité constituent également les premières préoccupations des habitants.

RESPONSABILISATION
Deux jours de voyage sur une route cahoteuse, braver le risque d’attaque de « dahalo », sont les obstacles à franchir pour rejoindre Ambovombe. Des épreuves qu’ont dû franchir l’équipe conduite par Edgard Razafindravahy, pour prendre connaissance des réalités locales et continuer la bataille de l’ADN. Face à toutes ces montagnes de doléances, le parti a partagé non pas des T-shirts ni des ballons, ni des maillots ni, de l’argent, mais sa philosophie et ses idées pour sortir de ce cercle infernal de la pauvreté. « L’électricité qui crée de la lumière fait partie de la première source de vie avec l’eau. Votre région a bénéficié du soleil pendant toute l’année. Si vous osez prendre votre responsabilité pour éclairer votre commune, je peux vous partager mes expériences », a promis Edgard Razafin¬dravahy.

Une annonce basée sur ses expériences acquises quand il était à la tête du Président du conseil communal d’Ambohimalaza et Président de la délégation spéciale de la commune urbaine d’Antananarivo, mais aussi de ses voyages et échanges à l’etranger. Les formules simples, basées sur des réalités locales, afin que la communauté de base puisse prendre ses responsabilités constituent ainsi la philosophie et les arguments de ce parti politique. « Pourquoi vous, la communauté, ne prenez pas en main le financement des études de vos enfants avec l’aide du parti. Dans l’avenir, vous pouriez avoir des médecins et des enseignants qualifiés qui connaissent les réalités de votre commune », propose le chef de file de l’ADN. Aussi ce parti politique ne veut plus infantiliser les communautés locales et les considerer comme un moyen pour acquérir le pouvoir central mais les considère comme le principal levier de développement du pays et mettre en place un développement durable sans plus attendre l’État au bord de la faillite. « Le phénomène de banditisme est le fruit de la pauvreté. Ces bandits font partie de notre famille. Il faut trouver une solution pour que nous ne nous entretuons plus », poursuit Edgard Razafin¬dravahy dans sa démarche.

Fulgence Mbehotrea, guide du parti politique ADN dans la commune urbaine d’Ambo¬vombe, s’apprête ainsi à mener le combat pour que la communauté locale puisse prendre en main son avenir. « Nous allons conquérir le fokontany tout d’abord pour faire tâche d’huile », promet le guide du parti politique ADN dans la com¬mune urbaine d’Ambo¬vombe. Jaona Ratefiarivony, guide du parti ADN dans la région de Betsiboka et député de Tsaratanana, a ajouté que l’union de toutes les communautés locales permet de lutter contre la pauvreté du pays.
Le parti politique ADN n’appartient pas ainsi à une seule personne. « Le parti appartient à ses membres. Ce sont ses membres qui font vivre le parti », a souligné Edgard Razafindravavy. Afin de donner une véritable indépendance entre autres économique, sociale et culturelle aux habitants, le parti politique ADN compte tout d’abord éduquer ses membres, collaborer et renforcer les guides locaux. « Le développement ne peut pas se faire s’il n’y a pas de symbiose entre sa population et ses dirigeants », a ajouté le chef de file du parti ADN.

LA FAMINE MENACE DE NOUVEAU ANDROY
Albert Ratovondrainy, président de la délégation spéciale de la commune urbaine d’Ambovombe, s’inquiète de la rareté de la pluie cette année. « La pluie arrose principalement notre commune durant la saison fraîche. Cette année, elle se fait pourtant rare. S’il ne pleut pas assez, je crains que les habitants vivent le cauchemar de la famine de l’année dernière. La plupart des cinquante cinq mille sept cent soixante treize habitants n’ont pas les moyens d’acheter de la nourritures et vivent grâce à l’agriculture. Mais la sécheresse a détruit l’agriculture l’année dernière », a expliqué le Pds d’Ambovombe.

25 juillet 2015 Comments are off admin

Parti politique – ADN engage son combat dans le Betsiboka

Après la région du Vakinankaratra, c’est dans le Betsiboka que l’ADN implante ses fondations. Toujours à l’initiative de la population locale, l’objectif est la victoire de cette dernière, sa prise de responsabilité.

Tache d’huile. « La victoire est notre seule limite (…) Nous n’arrêterons qu’une fois la victoire pour la population acquise », avait déclaré Edgard Razafin¬dravahy, leader du parti Arche de la Nation (ADN), lors de l’officialisation de sa création dans la région du Vakinankaratra, dimanche à Antsirabe. Moins d’une semaine après, ses dires sont concrétisées par l’implantation du jeune parti politique dans la région du Betsi¬boka, officiellement jeudi.

« Le district de Tsaratanana est le pole économique de la région Betsiboka. Mais il est délaissé par l’État et semble parmi les endroits les plus démunis de Madagascar malgré ses nombreuses richesses », déplore le député Jaona Ratefiarivony, élu à Tsarata¬nana. Un taux d’insécurité record, avec des attaques et morts enregistrés presque quotidiennement. Des richesses comme l’or et le chrome, exploitées sans égard pour la population locale et sans retombées pour le district et la région.

Une route nationale RN 33a catastrophique, 9 heures de temps pour 90 kilomètres, « un calvaire », comme le qualifient les usagers, finit de dégoûter les habitants du district de Tsaratanàna.

Face à cette situation qui est considérée par les habitants comme le reflet de la défaillance de l’État, la population locale a décidé de prendre ses responsabilités. L’association Arche de Noé, déjà active dans le district de Tsaratanana et la région du Betsiboka a, ainsi, revendiqué sa mutation en parti politique, le parti Arche de la Nation.

« C’est à la population locale de résoudre les problèmes locaux, de défendre ses intérêts et sa richesse », soutient Edgard Razafindravahy, pour éveiller la prise de responsabilité de son auditoire lors d’un meeting et ensuite d’une réunion de parti.

Refondation
« Ayez de l’audace, prenez votre responsabilité », a déclaré Edgard Razafindravahy, lors de sa rencontre avec les militants ADN de Tsaratanana, jeudi. Surtout, face à l’incapacité d’un État au bord de la faillite, à subvenir aux besoins locaux et à résoudre ses problèmes. Avant la venue d’Edgard Razafindravahy, « cela fait vingt ans qu’aucune haute personnalité étatique, ou politique n’a visité le district », affirment d’une manière unanime les habitants du district.

Gagner la bataille pour le bien-être de chaque malga¬che est la finalité du combat mené par l’ADN. Cela passe, notamment, par la prise de responsabilité, l’émancipation de la population locale. Avoir pris l’initiative de créer un parti politique est le point de départ. « Le combat, nous allons le mener par la base. (…) l’échec de l’État s’explique par l’absence de contrat social. Nous nous allons élaborer ce contrat à partir de l’aspiration et des besoins de la base et non plus le contraire », ajoute-t-il. Une véritable refondation s’impose, a été dit à Tsaratanana.

Pour parvenir à la victoire, toutefois, « il faut s’organiser au sein d’un parti », recommande Edgard Razafin¬dravahy. Pour ses premiers pas, l’ADN compte dispenser des formations à ses membres, pour insuffler la valeur et la discipline du parti, « afin que les membres soient des exemples dans la société ».
Pour que l’adhésion au parti ne soit pas un sacrifice pour les membres. Mais aussi, pour préparer les membres à briguer des postes à responsabilités ou des mandats au niveau local notamment, pour matérialiser cette prise de responsabilité.

Edgard Razafindravahy souligne que « le parti appartient à ses membres. Ce sont ses membres qui font vivre le parti ». L’objectif de l’ADN n’est alors pas de renforcer une personnalité, mais de servir ses membres et la population. « Un pays ne peut pas être fort sans une population forte », martèle-t-il.

Le parti, néanmoins, compte aussi éduquer ses membres à collaborer et renforcer les dirigeants, locaux notamment. Car, « le développement ne peut pas se faire s’il n’y a pas de symbiose entre sa population et ses dirigeants », a ajouté Edgard Razafin¬dravahy, en rappelant son slogan « Tous ensemble nous vaincrons » et que « nous n’arrêterons qu’une fois la victoire de la population acquise ».

20 juillet 2015 Comments are off admin

Nouveau parti politique – L’ADN s’engage dans le défi contre la pauvreté

Un nouveau venu dans le paysage politique national, mais surtout régional. L’Arche de la Nation fait son entrée dans l’arène sous l’impulsion de la population et pour sa victoire.

La victoire est notre seule limite. Tel est le mot d’ordre du parti Arche de la Nation (ADN). N’ayant obtenu son récépissé d’existence du ministère de l’Inté¬rieur que jeudi, la nouvelle formation politique est, peut-être, un nouveau venu dans l’arène. Elle dispose d’un cheminement bien défini, dont l’objectif final est « la victoire » de chaque Malgache.

« Un pays ne peut pas être fort si sa population n’est pas forte », soutient Edgard Razafindravahy, chef de file de l’ADN. Tel est le sens de la victoire recherchée par le jeune parti: vaincre la pauvreté et parvenir au bien-être de tous les citoyens sans exception et renforcer ainsi la nation, la République et ses institutions. Pendant l’officialisation de la création de l’Arche de la Nation, l’ancien candidat à la présidentielle a ressorti son slogan de campagne, « ensemble nous allons vaincre ».

Bien que la formation politique porte les initiales de l’association Arche de Noé qui l’a soutenue durant les élections, Edgard Razafindravahy ne prétend pas en être le propriétaire ou le dépositaire. « Ce parti est né sur l’initiative et sous l’impulsion de la population de la base, de ceux qui m’ont suivi lors des élections et qui ont souhaité que le combat commencé à cette période, se poursuive et soit mené à terme. C’est-à-dire à la victoire de la population », explique-t-il.

Ayant vécu les différents événements qui ont secoué le pays, de 1972 à 2009, mais aussi riche de son parcours politique qui a débuté dans la commune rurale d’Ambohi¬malaza et a continué à la magistrature de la capitale en tant que Président de la délégation spéciale (PDS) de la ville d’Antananarivo, Edgard Razafindravahy souhaite partager son expérience. Dans la structure de l’ADN, il préfère, donc, parler de coordonnateur ou de guide, plutôt qu’avoir un statut de président. Par ailleurs, reconnaissant envers la société et les cieux de sa réussite professionnelle et sociale, il affirme pourtant « que je ne considèrerais pas ma réussite comme accomplie tant que, parmi mes concitoyens, il y en aura dans la misère ».

Nouveau contrat social
Une motivation qui le pousse dans ses actions et qu’il compte mettre en action à travers le parti ADN. Dimanche donc, a été officialisée l’existence du nouveau parti dans le Vakinan¬karatra. Une première pierre d’un édifice qui compte s’implanter dans les vingt-deux régions, mais toujours sous l’impulsion de la population locale.
« Car cela a toujours été la faiblesse des partis à Madagascar, ils sont voulus et créés par des personnalités qui ne cherchent qu’à jouir seuls des bénéfices », fustige Edgard Razafindravahy.

Initié par ses propres membres, comme le confirme Papa Charles, président du parti à Antsirabe, l’ADN aura alors comme priorité actuelle leur bien-être. Pour ses débuts, la formation politique dispensera à ses membres pour les valoriser, des formations, voire un enseignement sur diverses disciplines comme la politique et la gestion des affaires publiques.

« Il faut aussi que l’adhésion au parti apporte quelque chose aux membres et ne soit pas un sacrifice », indique Edgard Razafindravahy, dans son allocution devant les militants de l’ADN.
Les formations envisagées devront aussi les préparer à briguer le leadership local, à commencer par la présidence des fokontany. Partir de la base, mais viser aussi la commune, la région et « si tous les paramètres sont réunis », le leadership des affaires nationales sont dans les plans. L’ADN compte présenter un nouveau projet social, celui d’œuvrer réellement pour le bonheur de chacun.

« Quand la population prête son pouvoir à un parti, c’est pour œuvrer pour son bien-être. Mais jusqu’ici, aucun parti n’a respecté cette éthique, car tous ne cherchent qu’à assouvir leur propre intérêt », déplore le politicien Razafindravahy. Dans son combat, l’ADN compte ainsi, pallier cette inconscience. Pour ce faire, il n’envisage pas d’aller trop vite en besogne et veut d’abord faire de la mise en ordre et de la discipline dans ses rangs, une priorité.

L’Une des raisons qui font que sur l’échiquier politique, nul ne s’aligne comme partisan ou comme opposant. D’abord, comme le souligne Edgard Razafin¬dravahy, parce qu’il n’y a pas d’idée devant laquelle se dresser. Ensuite car toutes les entités politiques se bousculent pour être dans le giron du pouvoir, ce qui contribue à brouiller l’échiquier. L’objectif de l’ADN est néanmoins clair, combattre pour le bien-être de chacun, vaincre la pauvreté. « Nous n’arrêterons qu’une fois acquise la victoire pour la population », prévient Edgard Razafindravahy.